ILD
Pour la transition énergétique on ne saurait se contenter de planter par-ci par là des éoliennes, placer des panneaux solaires jusqu’à ce qu’ils soient les sources principales de production. Au contraire même, puisqu’il s’agit d’une époque de redéploiement des sources de production, il faut penser, mettre au point une stratégie qui tient la route et répond aux enjeux de ce secteur stratégique.
Parmi les questions qu’il faut rapidement se poser, celle d’une approche centralisée ou décentralisée est cruciale. Le développement d’un système ultra centralisé depuis l’après-guerre ne doit pas apporter une réponse automatique, non ce n’est pas parce que le fonctionnement était centralisé jusqu’ici, qu’il doit forcément le rester. « Depuis dix ans, les énergies renouvelables (EnR) se sont considérablement développées et leur coût a baissé. Il devient donc possible d'imaginer un système où la production de l'énergie se ferait au plus près des consommateurs. Cela répond par ailleurs à une demande sociétale d'autonomie énergétique mais aussi à un besoin de comportement plus sobre dans la consommation des ressources » explique France Stratégie, en introduction d’une présentation de la réflexion qui a été menée sur ce sujet.
L’organisme qui dépend du Premier ministre avance trois options en détaillant les enjeux : centralisation, décentralisation ou un entre deux. Parmi les remarques pertinentes, France Stratégie explique que faire perdurer un système centralisé en intégrant du renouvelable « suppose alors de définir un rythme de développement optimal ainsi qu'une localisation minimisant les besoins de renforcement du réseau. Ceux-ci sont évalués à plusieurs dizaines de milliards d'euros, pour le transport (RTE) et pour la distribution (ENEDIS, ex-ERdF), toutes deux filiales d'EDF. »
Pour ce qui est de la décentralisation, les experts estiment que cela suppose des progrès techniques très importants en peu de temps. Par ailleurs, « si l'ensemble des solutions techniques deviennent disponibles à un coût raisonnable, ce modèle peut s'avérer efficace et correspondre à la demande sociale. Il risque cependant de se révéler inégalitaire, les missions de service public comme la péréquation tarifaire devenant difficiles à assurer. Les investissements seraient portés par les collectivités locales. L'État jouerait un rôle d'arbitre et de régulateur. »
Parmi les questions qu’il faut rapidement se poser, celle d’une approche centralisée ou décentralisée est cruciale. Le développement d’un système ultra centralisé depuis l’après-guerre ne doit pas apporter une réponse automatique, non ce n’est pas parce que le fonctionnement était centralisé jusqu’ici, qu’il doit forcément le rester. « Depuis dix ans, les énergies renouvelables (EnR) se sont considérablement développées et leur coût a baissé. Il devient donc possible d'imaginer un système où la production de l'énergie se ferait au plus près des consommateurs. Cela répond par ailleurs à une demande sociétale d'autonomie énergétique mais aussi à un besoin de comportement plus sobre dans la consommation des ressources » explique France Stratégie, en introduction d’une présentation de la réflexion qui a été menée sur ce sujet.
L’organisme qui dépend du Premier ministre avance trois options en détaillant les enjeux : centralisation, décentralisation ou un entre deux. Parmi les remarques pertinentes, France Stratégie explique que faire perdurer un système centralisé en intégrant du renouvelable « suppose alors de définir un rythme de développement optimal ainsi qu'une localisation minimisant les besoins de renforcement du réseau. Ceux-ci sont évalués à plusieurs dizaines de milliards d'euros, pour le transport (RTE) et pour la distribution (ENEDIS, ex-ERdF), toutes deux filiales d'EDF. »
Pour ce qui est de la décentralisation, les experts estiment que cela suppose des progrès techniques très importants en peu de temps. Par ailleurs, « si l'ensemble des solutions techniques deviennent disponibles à un coût raisonnable, ce modèle peut s'avérer efficace et correspondre à la demande sociale. Il risque cependant de se révéler inégalitaire, les missions de service public comme la péréquation tarifaire devenant difficiles à assurer. Les investissements seraient portés par les collectivités locales. L'État jouerait un rôle d'arbitre et de régulateur. »