Pour entreprendre une véritable transition énergétique, aucune piste ne doit être exclue d’emblée. De ce point de vue, les obstacles à l’utilisation quotidienne de l’hydrogène ne doivent pas faire oublier le potentiel de ce gaz. Dans un communiqué, France Stratégie, l’organisme de réflexion attaché à Matignon, veut formuler « trois propositions pour que l'hydrogène puisse faire partie du mix énergétique dans le futur. »
« Depuis le XIXe siècle, l'hydrogène fait rêver par ses propriétés énergétiques et environnementales. Il est vu comme pouvant remplacer les hydrocarbures quand leurs ressources seront épuisées. Sa capacité à être produit et consommé localement grâce à des petites unités à base d'énergies renouvelables a permis l'éclosion d'expérimentations, en particulier en Allemagne, tant dans le stockage d'énergie que dans la mobilité « décarbonée » » commence le texte.
France Stratégie reconnaît cependant que le prix de production de l’hydrogène décarbonné et les risques d’explosion constituent des obstacles certains. Mais, dans le texte, les auteurs affirment qu’il s’agit plutôt de « défis à relever » : « Les maillons technologiques centraux que sont les électrolyseurs et les piles à combustible (PAC) sont bien maitrisés techniquement mais n'ont pas atteint la maturité économique. Par ailleurs, s'il se développe, l'hydrogène se retrouvera en compétition économique avec les hydrocarbures et l'électricité, nécessitant le déploiement d'infrastructures spécifiques d'un coût considérable. »
« Depuis le XIXe siècle, l'hydrogène fait rêver par ses propriétés énergétiques et environnementales. Il est vu comme pouvant remplacer les hydrocarbures quand leurs ressources seront épuisées. Sa capacité à être produit et consommé localement grâce à des petites unités à base d'énergies renouvelables a permis l'éclosion d'expérimentations, en particulier en Allemagne, tant dans le stockage d'énergie que dans la mobilité « décarbonée » » commence le texte.
France Stratégie reconnaît cependant que le prix de production de l’hydrogène décarbonné et les risques d’explosion constituent des obstacles certains. Mais, dans le texte, les auteurs affirment qu’il s’agit plutôt de « défis à relever » : « Les maillons technologiques centraux que sont les électrolyseurs et les piles à combustible (PAC) sont bien maitrisés techniquement mais n'ont pas atteint la maturité économique. Par ailleurs, s'il se développe, l'hydrogène se retrouvera en compétition économique avec les hydrocarbures et l'électricité, nécessitant le déploiement d'infrastructures spécifiques d'un coût considérable. »
Trois propositions
Dans une note d’analyse, l’organisme suggère trois propositions pour mieux avancer dans la maitrise de ce gaz. En effet, au préalable de tout projet d ‘exploitation il faudrait : « 1- Réserver les aides pour la R&D sur les électrolyseurs et les PAC tant qu'ils n'auront pas la maturité suffisante permettant d'envisager tout déploiement ou expérimentation. 2 - Évaluer l'impact économique des développements possibles de l'hydrogène en examinant également ses conséquences sur les autres filières (gaz et électricité, mais aussi chaleur, carburants, etc.). 3- Prendre en compte dès le début les enjeux de sûreté et d'acceptabilité presque insurmontables que pose l'usage de ce gaz très volatil et explosif, et perçu comme tel par le grand public. »