Creative Commons - Pixabay
Drôle d’affaire que ces soupçons de corruption sur lesquels se penchent la justice. Si les faits présumés sont tout à fait sérieux, l’absence de tous les protagonistes au moment où me procès s’ouvre est pour le moins curieux. « Douze ans après le début de l'enquête, vingt-et-un ans après la signature des contrats incriminés, les bancs du tribunal correctionnel s'annoncent clairsemés : les trois hommes qui devaient comparaître sont morts, comme l'ancien PDG du géant pétrolier français Christophe de Margerie, ou présumés morts. Seul prévenu restant, le groupe ne devrait trouver face à lui que le parquet de Paris : le représentant d'une association qui était partie civile est décédé lui aussi » raconte Le Figaro.
Sans visage ou personnalité pour faire face aux accusations, l’affaire est tout de même sérieuse. Le chef d’accusation retenu – « corruption d’agents publics étrangers » - est en effet un signal fort aux entreprises qui opèrent à l’étranger et pourraient être tentées de penser que ce qui s’y passe reste sans conséquences. « L'enquête, ouverte en France fin 2006, porte sur un peu plus de 30 millions de dollars qui auraient été versés à partir d'octobre 2000 en marge de deux contrats pétrolier et gazier du géant français, conclus dans les années 1990 dans l'Iran du président Rafsandjani sur fond d'embargo américain » contextualise le quotidien français en s’appuyant sur l’Agence France presse.
Les deux contrats en question ont été signés entre juillet et septembre 1997 signe que la justice ne veut pas laisser ce genre de pratiques impunies, le procès est resté ouvert. La seule procédure qui avait été logiquement été annulée était celle du renvoi devant un tribunal correctionnel de Christophe de Margerie pour ces mêmes faits. L’ancien patron de Total mort en 2014 dans un accident d’avion était à la fin des années 1990 directeur de Total au Moyen-Orient.
Sans visage ou personnalité pour faire face aux accusations, l’affaire est tout de même sérieuse. Le chef d’accusation retenu – « corruption d’agents publics étrangers » - est en effet un signal fort aux entreprises qui opèrent à l’étranger et pourraient être tentées de penser que ce qui s’y passe reste sans conséquences. « L'enquête, ouverte en France fin 2006, porte sur un peu plus de 30 millions de dollars qui auraient été versés à partir d'octobre 2000 en marge de deux contrats pétrolier et gazier du géant français, conclus dans les années 1990 dans l'Iran du président Rafsandjani sur fond d'embargo américain » contextualise le quotidien français en s’appuyant sur l’Agence France presse.
Les deux contrats en question ont été signés entre juillet et septembre 1997 signe que la justice ne veut pas laisser ce genre de pratiques impunies, le procès est resté ouvert. La seule procédure qui avait été logiquement été annulée était celle du renvoi devant un tribunal correctionnel de Christophe de Margerie pour ces mêmes faits. L’ancien patron de Total mort en 2014 dans un accident d’avion était à la fin des années 1990 directeur de Total au Moyen-Orient.