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Une consultation publique en plein été. Les conditions ne sont pas optimales pour obtenir une mobilisation massive des Guyanais dans le dossier d’exploration pétrolière de Total au large de ce territoire. Greenpeace cherche à contrer cette bizarrerie de calendrier en lançant une campagne de communication à ce sujet. « Rappelons que Total n'a pas encore les autorisations pour forer au large de la Guyane. Fin mai, l'Autorité environnementale française a d'ailleurs rendu un avis critique soulignant des lacunes de l'étude d'impact déposée par Total. Aujourd'hui, c'est au tour des Guyanais de s'exprimer et nous appelons la société civile à faire entendre sa voix sur ce projet » souligne Edina Ifticène, la chargée Océans de l’ONG.
La consultation publique ouverte mi-juillet va se clôturer le 23 aout. L’association de de défense de l’environnement s’est penchée sur ce projet pétrolier et publie opportunément une note très instructive pour les Guyanais. « Greenpeace note plusieurs points d'inquiétude sur l'étude d'impact remise par Total en vue d'obtenir les autorisations de forer à 150 km des côtes guyanaises, à plus de 2000 mètres de profondeur. Les conditions océanographiques dans la région sont extrêmes et peu propices au développement de projets de forage maîtrisés, du fait notamment de courants marins parmi les plus forts au monde. Pourtant, dans un tel contexte, le pétrolier ne prend pas assez en compte les risques liés à la technique de forage ultra profond. Or, plus les forages sont profonds, plus les risques augmentent » explique un communiqué de l’’organisation.
Par ailleurs, l’étude du projet de Total montre qu’en cas de marée noire, le groupe pétrolier prévoit l’acheminement d’infrastructures en 30 jours, de quoi très largement abimer la biodiversité locale. « Autant de raisons qui font craindre à Greenpeace les conséquences de ce projet d'exploration pétrolière sur les écosystèmes vulnérables de la région comme le Récif de l'Amazone ou les mangroves côtières. Dans son étude d'impact, Total reconnaît elle-même la présence du récif dans les eaux guyanaises : « Le récif biogénique amazonien s'étend vraisemblablement vers la Guyane [...], l'étendue de ce système récifal mésophotique n'est probablement pas limitée dans sa partie nord à la Guyane, mais s'étend certainement jusqu'au Venezuela, voire au-delà ». Et d'ajouter : « iIls [ces récifs, ndlr] joueraient un rôle considérable dans la productivité des pêcheries locales, en particulier celles de vivaneau et de langouste, [...] et sont considérés comme un corridor biogéographique sélectif entre les Caraïbes et le sud de l'Océan Atlantique » » rapporte Greenpeace.
La consultation publique ouverte mi-juillet va se clôturer le 23 aout. L’association de de défense de l’environnement s’est penchée sur ce projet pétrolier et publie opportunément une note très instructive pour les Guyanais. « Greenpeace note plusieurs points d'inquiétude sur l'étude d'impact remise par Total en vue d'obtenir les autorisations de forer à 150 km des côtes guyanaises, à plus de 2000 mètres de profondeur. Les conditions océanographiques dans la région sont extrêmes et peu propices au développement de projets de forage maîtrisés, du fait notamment de courants marins parmi les plus forts au monde. Pourtant, dans un tel contexte, le pétrolier ne prend pas assez en compte les risques liés à la technique de forage ultra profond. Or, plus les forages sont profonds, plus les risques augmentent » explique un communiqué de l’’organisation.
Par ailleurs, l’étude du projet de Total montre qu’en cas de marée noire, le groupe pétrolier prévoit l’acheminement d’infrastructures en 30 jours, de quoi très largement abimer la biodiversité locale. « Autant de raisons qui font craindre à Greenpeace les conséquences de ce projet d'exploration pétrolière sur les écosystèmes vulnérables de la région comme le Récif de l'Amazone ou les mangroves côtières. Dans son étude d'impact, Total reconnaît elle-même la présence du récif dans les eaux guyanaises : « Le récif biogénique amazonien s'étend vraisemblablement vers la Guyane [...], l'étendue de ce système récifal mésophotique n'est probablement pas limitée dans sa partie nord à la Guyane, mais s'étend certainement jusqu'au Venezuela, voire au-delà ». Et d'ajouter : « iIls [ces récifs, ndlr] joueraient un rôle considérable dans la productivité des pêcheries locales, en particulier celles de vivaneau et de langouste, [...] et sont considérés comme un corridor biogéographique sélectif entre les Caraïbes et le sud de l'Océan Atlantique » » rapporte Greenpeace.