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En mars, un salarié sur quatre était au bureau. Au lendemain du confinement, fin mai un sur deux. A partir de juillet neuf travailleurs sur dix étaient retournés au bureau, estime le ministère du Travail. Avec les nouvelles contraintes sanitaires, le recours au télétravail pourrait de nouveau progresser cet automne. De quoi observer de façon plus claire l’impact général de ce mode d’organisation, et en particulier sur l’environnement.
« Une réponse courte consisterait à prendre l’impact environnemental d’un trajet aller-retour entre le domicile et le bureau et à le soustraire au bilan de nos émissions annuelles. C’est ce qu’on appelle l’effet direct modal du télétravail. L’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) l’évalue, en moyenne, à 271 kg eqCO2 économisés sur une année par jour de télétravail. Fin de la discussion ? Loin de là. Évaluer les bénéfices environnementaux est bien plus complexe tant il bouscule nos habitudes et s’accompagne d’effets rebonds » explique 20 Minutes .
D’autant que, comme le souligne l’Ademe, télétravailler ne veut pas forcément dire que tous les trajets sont évités. Sans compter sur les personnes qui de toute façon se rendaient au travail par transports en commun qui doivent être enlevés du calcul. D’autant que les professions concernées par le télétravail sont plutôt celles de bureaux dans le tertiaire et donc largement concentrées en ville où les déplacements sont majoritairement en autres que voitures.
Par ailleurs, le télétravail donne des envies d’éloignement aux travailleurs. Ces derniers font donc moins de trajets vers le bureau, mais des trajets plus importants et des installations dans des zones où la dépendance à la voiture est plus importante. A cette donnée peu évaluable, s’ajoute celle – beaucoup plus tangible – de l’explosion des vidéoconférences. « Mais c’est un point que nous devons approfondir par de nouvelles études l’an prochain, précise Jérémie Almosni (transports et mobilité de l’Ademe DNLR). Cette estimation ne prend pas en compte par exemple le suréquipement des foyers que peut induire le télétravail. Or s’il tend à l’avenir à s’intensifier, on peut supposer que le salarié investira dans du matériel de confort. Une chaise, un écran supplémentaire etc. » Pas un détail. Dans sa note La face cachée du numérique, rééditée en novembre dernier, l’Ademe estimait que 45 % des gaz à effet de serre générés par nos activités numériques sont liés à la fabrication de nos équipements informatiques » rapporte le quotidien gratuit.
« Une réponse courte consisterait à prendre l’impact environnemental d’un trajet aller-retour entre le domicile et le bureau et à le soustraire au bilan de nos émissions annuelles. C’est ce qu’on appelle l’effet direct modal du télétravail. L’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) l’évalue, en moyenne, à 271 kg eqCO2 économisés sur une année par jour de télétravail. Fin de la discussion ? Loin de là. Évaluer les bénéfices environnementaux est bien plus complexe tant il bouscule nos habitudes et s’accompagne d’effets rebonds » explique 20 Minutes .
D’autant que, comme le souligne l’Ademe, télétravailler ne veut pas forcément dire que tous les trajets sont évités. Sans compter sur les personnes qui de toute façon se rendaient au travail par transports en commun qui doivent être enlevés du calcul. D’autant que les professions concernées par le télétravail sont plutôt celles de bureaux dans le tertiaire et donc largement concentrées en ville où les déplacements sont majoritairement en autres que voitures.
Par ailleurs, le télétravail donne des envies d’éloignement aux travailleurs. Ces derniers font donc moins de trajets vers le bureau, mais des trajets plus importants et des installations dans des zones où la dépendance à la voiture est plus importante. A cette donnée peu évaluable, s’ajoute celle – beaucoup plus tangible – de l’explosion des vidéoconférences. « Mais c’est un point que nous devons approfondir par de nouvelles études l’an prochain, précise Jérémie Almosni (transports et mobilité de l’Ademe DNLR). Cette estimation ne prend pas en compte par exemple le suréquipement des foyers que peut induire le télétravail. Or s’il tend à l’avenir à s’intensifier, on peut supposer que le salarié investira dans du matériel de confort. Une chaise, un écran supplémentaire etc. » Pas un détail. Dans sa note La face cachée du numérique, rééditée en novembre dernier, l’Ademe estimait que 45 % des gaz à effet de serre générés par nos activités numériques sont liés à la fabrication de nos équipements informatiques » rapporte le quotidien gratuit.