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Jamais une telle baisse du nombre de fumeurs n’a été enregistrée. Signe que les augmentations faramineuses des prix ont des effets, Santé Publique France estime à 12% la baisse du nombre de fumeurs entre 2016 et 2018. « Dans le détail, on a compté un million de fumeurs en moins de 2016 à 2017, et 600 000 fumeurs en moins de 2017 à 2018. Aujourd'hui, un peu plus du quart des Français (25,4 %) fument quotidiennement, alors que l'on était plus proche des 30 % il y a deux ans. Une telle diminution signifie que des fumeurs se sont arrêtés de fumer, mais aussi que les jeunes rentrent moins nombreux dans le tabagisme » résume France Inter.
Et même pour ceux qui continuent à fumer, le nombre de cigarettes est en baisse. En 2010, le nombre moyen de cigarettes était de 13,8, contre 13,3 en 2017 et 13 en 2018. « Les politiques publiques y sont sans doute pour quelque chose. Elles se sont développées autour de quatre type d'actions : la hausse régulière du prix du paquet, l'instauration du paquet neutre en 2017, le remboursement des substituts nicotiniques, la promotion des cigarettes électroniques, et l'opération Mois sans Tabac qui se tient en novembre depuis trois ans pour encourager de façon ludique et collective les français à ne plus fumer » commente la radio publique.
L’étude de Santé Publique France montre aussi des différences très importantes selon les régions mais surtout les catégories sociales. « Les personnes les moins favorisées (chômeurs, personnes peu ou pas diplômées, revenus faibles) sont plus fréquemment fumeuses que les autres. On fume également moins chez les plus diplômés : 19 % de fumeurs dans cette catégorie contre 28 % parmi les Français dont le niveau d'études est égal ou inférieur au baccalauréat » lit-on plus loin. Paradoxe s’il en est alors que le paquet à près de 8 euros est de plus en plus impactant sur les dépenses d’un ménage.
Et même pour ceux qui continuent à fumer, le nombre de cigarettes est en baisse. En 2010, le nombre moyen de cigarettes était de 13,8, contre 13,3 en 2017 et 13 en 2018. « Les politiques publiques y sont sans doute pour quelque chose. Elles se sont développées autour de quatre type d'actions : la hausse régulière du prix du paquet, l'instauration du paquet neutre en 2017, le remboursement des substituts nicotiniques, la promotion des cigarettes électroniques, et l'opération Mois sans Tabac qui se tient en novembre depuis trois ans pour encourager de façon ludique et collective les français à ne plus fumer » commente la radio publique.
L’étude de Santé Publique France montre aussi des différences très importantes selon les régions mais surtout les catégories sociales. « Les personnes les moins favorisées (chômeurs, personnes peu ou pas diplômées, revenus faibles) sont plus fréquemment fumeuses que les autres. On fume également moins chez les plus diplômés : 19 % de fumeurs dans cette catégorie contre 28 % parmi les Français dont le niveau d'études est égal ou inférieur au baccalauréat » lit-on plus loin. Paradoxe s’il en est alors que le paquet à près de 8 euros est de plus en plus impactant sur les dépenses d’un ménage.