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Rien n’est anodin en médecine. Alors que l’on pense souvent que certains médicaments ou produits en libre-service n’ont aucune conséquences négative, L’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) nous met en garde. Certains compléments alimentaires peuvent perturber nos systèmes immunitaires à un moment où nous avons grandement besoin de défenses.
« Certains compléments alimentaires contiennent ainsi des plantes possédant des propriétés anti-inflammatoires susceptibles d’agir comme les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS). Inquiète du risque sanitaire lié au Covid-19, l’Anses s’est autosaisie » nous apprend 20 Minutes.
L’agence a fait travailler un groupe d’experts « sur les risques liés à la consommation des compléments alimentaires contenant des plantes pouvant interférer avec la réponse immunitaire et inflammatoire, utile pour lutter contre l’infection par le coronavirus SARS-CoV-2 ».
« Et parmi les plantes les plus couramment utilisées dans la composition de compléments alimentaires plébiscités par le grand public et accessibles en vente libre, plusieurs ont été identifiées comme présentant des effets contre-productifs dans la défense de l’organisme contre le coronavirus. Saule, reine des prés, bouleau, peuplier, verge d’or ou encore polygalas sont autant de plantes « contenant des dérivés de l’acide salicylique, analogues de l’aspirine », prévient l’Anses, qui alerte également contre d’autres anti-inflammatoires végétaux, telles que « l’harpagophytum, les échinacées, le curcuma, la griffe du chat [appelée aussi liane du Pérou], les plantes des genres Boswellia et Commiphora [connues pour leurs gommes-oléorésines appelées respectivement « encens » et « myrrhe »] » résume 20 Minutes .
Certaines plantes qui composent des produits très populaires ont des effets inflammatoires ou immunomodulatrices et donc des conséquences sur notre système immunitaire. Un effet qui relève de la même logique d’alerte qui avait été lancée sur l’ibuprofène et ses effets aggravants en cas de fièvre causée par le Covid-19. De quoi nous rappeler une fois de plus que l’automédication peut s’avérer vraiment grave. Sur ces aspects, la téléconsultation est un moyen simple d’avoir des réponses à nos questions.
« Certains compléments alimentaires contiennent ainsi des plantes possédant des propriétés anti-inflammatoires susceptibles d’agir comme les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS). Inquiète du risque sanitaire lié au Covid-19, l’Anses s’est autosaisie » nous apprend 20 Minutes.
L’agence a fait travailler un groupe d’experts « sur les risques liés à la consommation des compléments alimentaires contenant des plantes pouvant interférer avec la réponse immunitaire et inflammatoire, utile pour lutter contre l’infection par le coronavirus SARS-CoV-2 ».
« Et parmi les plantes les plus couramment utilisées dans la composition de compléments alimentaires plébiscités par le grand public et accessibles en vente libre, plusieurs ont été identifiées comme présentant des effets contre-productifs dans la défense de l’organisme contre le coronavirus. Saule, reine des prés, bouleau, peuplier, verge d’or ou encore polygalas sont autant de plantes « contenant des dérivés de l’acide salicylique, analogues de l’aspirine », prévient l’Anses, qui alerte également contre d’autres anti-inflammatoires végétaux, telles que « l’harpagophytum, les échinacées, le curcuma, la griffe du chat [appelée aussi liane du Pérou], les plantes des genres Boswellia et Commiphora [connues pour leurs gommes-oléorésines appelées respectivement « encens » et « myrrhe »] » résume 20 Minutes .
Certaines plantes qui composent des produits très populaires ont des effets inflammatoires ou immunomodulatrices et donc des conséquences sur notre système immunitaire. Un effet qui relève de la même logique d’alerte qui avait été lancée sur l’ibuprofène et ses effets aggravants en cas de fièvre causée par le Covid-19. De quoi nous rappeler une fois de plus que l’automédication peut s’avérer vraiment grave. Sur ces aspects, la téléconsultation est un moyen simple d’avoir des réponses à nos questions.