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Comme un petit air d’incohérence. Alors que les entreprises de l’agroalimentaire, main sur le cœur, promettent de plus en plus d’engagement écologique, les emballages, eux restent les mêmes. Qu’il s’agisse des petits sachets en plastique produit par produit ou carrément d’emballages inutilement volumineux, la marge de progression est énorme.
C’est ce qu’on logiquement souligné les deux associations Foodwatch et Zero Waste France. « « Excédées » par les « aberrations » constatées, Foodwatch et l’association de protection de l’environnement Zero Waste France se sont alliées pour mettre en demeure cinq grandes marques (Carambar, Côte d’Or, Daco Bello, Herta et Rana) de cesser leurs « emballages surdimensionnés » dans un délai de trente jours. Sans réaction de leur part, elles saisiront la justice, ont-elles prévenu, lors d’un point presse, mardi 27 juin », rapporte La Croix .
Les associations soulignent, à raison, le fait que ces emballages sont d’abord une mauvaise pratique puisqu’elles visent à tromper les consommateurs sur la réalité des quantités vendues. Mais aussi que pour donner l’impression qu’il y a beaucoup, c’est bien souvent du vide qui est emballé. « Si contentieux il devait y avoir, Zero Waste France souhaiterait baser son action sur l’article R543-47 du code de l’environnement, découlant d’une directive européenne de 1994, autorisant un emballage quand il est nécessaire pour « garantir l’hygiène, la sécurité et l’acceptabilité du produit ». « Si les deux premières notions sont assez objectives, cette notion d’acceptabilité n’a jamais été interprétée par un juge. Parle-t-on d’acceptabilité du consommateur ? », explique Alice Elfassi, responsable des affaires juridiques chez Zero Waste France. « Nous sommes dans un contexte où les choses bougent, mais où l’on constate que les industriels ont du mal à s’adapter pour développer le réemploi et sortir du jetable », poursuit-elle. Les associations demandent la généralisation de la consigne et du vrac, mais aussi une taxation de l’emballage plastique pour « décourager ce type de pratique » », relaye le quotidien.
C’est ce qu’on logiquement souligné les deux associations Foodwatch et Zero Waste France. « « Excédées » par les « aberrations » constatées, Foodwatch et l’association de protection de l’environnement Zero Waste France se sont alliées pour mettre en demeure cinq grandes marques (Carambar, Côte d’Or, Daco Bello, Herta et Rana) de cesser leurs « emballages surdimensionnés » dans un délai de trente jours. Sans réaction de leur part, elles saisiront la justice, ont-elles prévenu, lors d’un point presse, mardi 27 juin », rapporte La Croix .
Les associations soulignent, à raison, le fait que ces emballages sont d’abord une mauvaise pratique puisqu’elles visent à tromper les consommateurs sur la réalité des quantités vendues. Mais aussi que pour donner l’impression qu’il y a beaucoup, c’est bien souvent du vide qui est emballé. « Si contentieux il devait y avoir, Zero Waste France souhaiterait baser son action sur l’article R543-47 du code de l’environnement, découlant d’une directive européenne de 1994, autorisant un emballage quand il est nécessaire pour « garantir l’hygiène, la sécurité et l’acceptabilité du produit ». « Si les deux premières notions sont assez objectives, cette notion d’acceptabilité n’a jamais été interprétée par un juge. Parle-t-on d’acceptabilité du consommateur ? », explique Alice Elfassi, responsable des affaires juridiques chez Zero Waste France. « Nous sommes dans un contexte où les choses bougent, mais où l’on constate que les industriels ont du mal à s’adapter pour développer le réemploi et sortir du jetable », poursuit-elle. Les associations demandent la généralisation de la consigne et du vrac, mais aussi une taxation de l’emballage plastique pour « décourager ce type de pratique » », relaye le quotidien.