Le concept de santé durable
Le concept de durabilité en matière de santé, c'est d’abord une dimension financière, soucieuse de la viabilité du système. En effet, on constate que les dépenses publiques dans ce secteur sont de plus en plus importantes, et ce, à cause du prix des technologies médicales en constante hausse, engouffrant une part croissante du PIB. Certes, la technologie améliore l'efficacité des soins et des traitements, mais d'un autre côté, l'accès aux soins devient de plus en plus difficile pour un grand nombre de personnes. Ainsi, pour que les initiatives publiques portant sur l’amélioration de la santé puissent être viables, il faut se pencher sur la prévention plutôt que sur les moyens de guérison.
Vivre longtemps et en bonne santé
Vivre longtemps est une chose, mais garder une bonne santé en est une autre. Voici donc une autre notion du concept de santé durable, qui reste axé sur la prévention. Les dépistages précoces peuvent par exemple, être le moteur d’une santé durable s'ils ciblent prioritairement les personnes de plus de 50 ans. La gestion du risque de maladie potentielle, par une intégration verticale de la production de soins, pourrait limiter les dépenses technologiques tout en améliorant la santé publique. La prise en charge des patients dans un circuit différent, tenant compte de leur environnement social et des éventuelles interventions nécessaires, hors du cadre du système de santé, peut être une solution organisationnelle porteuse d'une santé durable. Ainsi, le concept de santé durable doit aussi admettre une restructuration du système, jusqu'alors basé sur la technologie et l'innovation pour améliorer l'espérance de vie.
L'importance d'une politique de rupture
Le problème du concept de santé durable, c'est qu'il nécessite tout comme dans le développement durable, une rupture des modèles d'action publique. La distance entre les corps de métiers, les patients, et l'administration empêche les pouvoirs publics d'accéder à une vision concrète des actions territoriales et de leurs portées. C'est donc tout le système qu'il faut changer, mais il est tellement complexe que sa déstructuration peut difficilement se faire de manière progressive. C’est donc vers une politique de rupture qu’il faut se tourner. Cependant, la création d’agences régionales de santé pourrait être une alternative appropriée à l'épanouissement du concept de santé durable, car cela admettrait un rapprochement décisionnel au niveau du territoire. Autrement dit, les besoins spécifiques des collectivités territoriales en matière de santé pourraient être comblés. Cela nécessite donc un décloisonnement sectoriel et des transferts de pouvoir, qui là encore, ne pourront s’opérer que par une modification des modèles de gestion.
Le concept de durabilité en matière de santé, c'est d’abord une dimension financière, soucieuse de la viabilité du système. En effet, on constate que les dépenses publiques dans ce secteur sont de plus en plus importantes, et ce, à cause du prix des technologies médicales en constante hausse, engouffrant une part croissante du PIB. Certes, la technologie améliore l'efficacité des soins et des traitements, mais d'un autre côté, l'accès aux soins devient de plus en plus difficile pour un grand nombre de personnes. Ainsi, pour que les initiatives publiques portant sur l’amélioration de la santé puissent être viables, il faut se pencher sur la prévention plutôt que sur les moyens de guérison.
Vivre longtemps et en bonne santé
Vivre longtemps est une chose, mais garder une bonne santé en est une autre. Voici donc une autre notion du concept de santé durable, qui reste axé sur la prévention. Les dépistages précoces peuvent par exemple, être le moteur d’une santé durable s'ils ciblent prioritairement les personnes de plus de 50 ans. La gestion du risque de maladie potentielle, par une intégration verticale de la production de soins, pourrait limiter les dépenses technologiques tout en améliorant la santé publique. La prise en charge des patients dans un circuit différent, tenant compte de leur environnement social et des éventuelles interventions nécessaires, hors du cadre du système de santé, peut être une solution organisationnelle porteuse d'une santé durable. Ainsi, le concept de santé durable doit aussi admettre une restructuration du système, jusqu'alors basé sur la technologie et l'innovation pour améliorer l'espérance de vie.
L'importance d'une politique de rupture
Le problème du concept de santé durable, c'est qu'il nécessite tout comme dans le développement durable, une rupture des modèles d'action publique. La distance entre les corps de métiers, les patients, et l'administration empêche les pouvoirs publics d'accéder à une vision concrète des actions territoriales et de leurs portées. C'est donc tout le système qu'il faut changer, mais il est tellement complexe que sa déstructuration peut difficilement se faire de manière progressive. C’est donc vers une politique de rupture qu’il faut se tourner. Cependant, la création d’agences régionales de santé pourrait être une alternative appropriée à l'épanouissement du concept de santé durable, car cela admettrait un rapprochement décisionnel au niveau du territoire. Autrement dit, les besoins spécifiques des collectivités territoriales en matière de santé pourraient être comblés. Cela nécessite donc un décloisonnement sectoriel et des transferts de pouvoir, qui là encore, ne pourront s’opérer que par une modification des modèles de gestion.