Source Solar Impusle
Solar Impulse l’a fait. Le tour du monde à bord d’un avion qui fonctionne uniquement avec de l’énergie solaire. Débuté en mars 2015, l’appareil a effectué sa dernière étape qui l’a emmenée à Abu Dhabi, point de départ des 35 000 kilomètres en dix-sept étapes.
« Le bouquet final d'un incroyable défi technologique, annoncé dès 2003 par les Suisses Bertrand Piccard, cinquante-huit ans, et André Borschberg, soixante-trois ans, et destiné à mettre en avant l'utilisation des technologies propres dans le transport aérien. L'atterrissage sera suivi avec une dernière pointe d'anxiété par les 150 personnes composant le staff au sol des deux pilotes (en alternance), alors que leur tour du monde a déjà subi un retard de près de 1 an en raison surtout de problèmes de surchauffe de batteries à Hawaï » rapportent Les Echos, quelques heures avant la fin de cette incroyable odyssée.
« Le bouquet final d'un incroyable défi technologique, annoncé dès 2003 par les Suisses Bertrand Piccard, cinquante-huit ans, et André Borschberg, soixante-trois ans, et destiné à mettre en avant l'utilisation des technologies propres dans le transport aérien. L'atterrissage sera suivi avec une dernière pointe d'anxiété par les 150 personnes composant le staff au sol des deux pilotes (en alternance), alors que leur tour du monde a déjà subi un retard de près de 1 an en raison surtout de problèmes de surchauffe de batteries à Hawaï » rapportent Les Echos, quelques heures avant la fin de cette incroyable odyssée.
Une prouesse pour une promesse
A l’image des aventuriers qui ont effectué avec courage les premiers vols longs à la fin du XIXème et au début du XXème, l’exploit doit rentrer dans l’histoire comme le premier tour du monde à énergie solaire. Comme une promesse pour l’avenir de cette énergie. « Ce voyage en avion solaire marquera, j'espère, le début d'un nouveau cycle. D'ici à une dizaine d'années, on pourra faire des vols moyencourriers à bord d'avions électriques. Sans bruit et sans pollution, ils pourront atterrir en milieu urbain », a affirmé au journal Le Monde, Bertrand Piccard dont le grand-père a déjà marqué l’histoire en étant le premier à atteindre la stratosphère en ballon.
En termes d’avancées technologiques et d’expérimentation grandeur nature, le projet s’est avéré très utile puisqu’il a mis à contribution des industriels. « Avec ses 17.200 cellules solaires déployées sur les ailes, ses quatre hélices, son envergure (72 mètres) supérieure à celle d'un Boeing 747 pour un poids de seulement 2,3 tonnes, soit celui d'un gros 4 × 4, Solar Impulse 2, un peu plus grand que le premier prototype ayant battu 8 records du monde, est un objet à part dans le monde de l'aéronautique. Ce n'est pas le premier avion solaire à décoller mais, ici, l'énorme challenge aura été de franchir des nuits entières de vol, avec un pilote à bord, en fonctionnant uniquement sur l'énergie accumulée dans la journée » ajoute Les Echos.
En termes d’avancées technologiques et d’expérimentation grandeur nature, le projet s’est avéré très utile puisqu’il a mis à contribution des industriels. « Avec ses 17.200 cellules solaires déployées sur les ailes, ses quatre hélices, son envergure (72 mètres) supérieure à celle d'un Boeing 747 pour un poids de seulement 2,3 tonnes, soit celui d'un gros 4 × 4, Solar Impulse 2, un peu plus grand que le premier prototype ayant battu 8 records du monde, est un objet à part dans le monde de l'aéronautique. Ce n'est pas le premier avion solaire à décoller mais, ici, l'énorme challenge aura été de franchir des nuits entières de vol, avec un pilote à bord, en fonctionnant uniquement sur l'énergie accumulée dans la journée » ajoute Les Echos.