10 ans d'engagements. 10 ans d'initiatives
A la tête du WWF depuis juillet 2006, Serge Orru a démarré son parcours de héraut de l'écologie il y a plus de vingt ans, par le biais de différentes initiatives (dont certaines, déjà, avec le WWF, avant même d'en devenir le directeur général, comme "Du jetable au durable" - opération visant à sensibiliser la population sur l'empreinte écologique des sacs plastiques et autres objets jetables). En marge du WWF et de ses nombreuses autres campagnes (comme "Sème pas tes piles", avec le CNIID - "Centre National d'Information Indépendante sur les Déchets" -, les Amis de la Terre et les Amis du Vent), Serge Orru s'est distingué par un parcours éclectique et diversifié mais centré sur un seul et unique objectif : la préservation de la planète dans une humanité durable.
Conscient que les progrès significatifs prennent vie à travers les initiatives individuelles, par les simples gestes du quotidien, répétés et amplifiés par des milliers d'individus dont les aspirations convergent, cet homme écologique multiplie les projets citoyens et fédérateurs. Les exemples, dans le parcours de Serge Orru, ne manquent pas et s'illustrent par leur cohérence. Le Festival du Vent et l'association les Amis du Vent qui, depuis 1992, contribue à éclairer les consciences autour des problèmes liés à la planète et à réfléchir aux solutions à élaborer, par exemple. Ou le Festival de l'OH, dans le Val-de-Marne, qui vise à éveiller les consciences (en particulier des jeunes générations), autour du problème de l'eau potable et de son accessibilité. On peut également penser à l'Alliance pour la Planète, dont Serge Orru est co-fondateur, et qui a regroupé ONG, syndicats, associations et experts dans le but d'élaborer un projet de société durable et citoyenne. Citons également le soutien sans failles de Serge Orru au chef brésilien Raoni, dont le peuple est menacé par le barrage de Belo Monte, qui met également en péril toute la faune et la flore locale, ou encore son amitié avec le philosophe fondateur de l'agro-écologie, Pierre Rabhi, auquel il a récemment consacré un livre (Pierre Rabhi, Textuel, 2011, 96 p., 19,90€).
Mais l'initiative la plus marquante de Serge Orru ces derniers temps, et la plus médiatisée, réside peut-être dans sa demande d'audit sur le nucléaire au président Français, Nicolas Sarkozy. En 2011, peu de temps après la catastrophe de Fukushima, Serge Orru convainc le président de la république de se pencher sur le coût réel de l'énergie nucléaire en France, et de repenser la question globale de l'énergie. Le président accepte, et le résultat lui a été rendu le 31 janvier 2012. Bilan ? Pour Serge Orru "Le nucléaire va vivre sa fin inéluctable à cause de son coût et des risques associés" et "la transition ne peut se faire du jour au lendemain, bien sûr... Mais si on attend trop, et qu'on se laisse envahir, on court à la catastrophe. Economique, dans un premier temps, et écologique, ensuite. Fukushima devrait nous servir de leçon : il est encore temps, pour nous Européens, d'agir dans le bon sens. Mobilisons-nous et agissons!"
Membre du conseil d'administration du CNIID (Cf. Supra), Serge Orru entend bien traiter, comme il se doit en écologie, les problèmes à la source: "L'écologie, c'est un ensemble. On ne peut pas agir seul sur une problématique isolée qui nous tient à coeur, plus qu'une autre. Il faut notre cohésion à tous, sur des sujets majeurs. Nous avons l'embarras du choix. C'est peut-être dommage, mais c'est ainsi, et il nous appartient à nous, citoyens de la planète, d'agir pour le mieux, ensemble!" Rappelons que l'audit sur le nucléaire a été mené au nom du WWF, que Serge Orru tient à engager toujours plus en amont des problèmes, en faveur d'une écologie active et responsable.
Conscient que les progrès significatifs prennent vie à travers les initiatives individuelles, par les simples gestes du quotidien, répétés et amplifiés par des milliers d'individus dont les aspirations convergent, cet homme écologique multiplie les projets citoyens et fédérateurs. Les exemples, dans le parcours de Serge Orru, ne manquent pas et s'illustrent par leur cohérence. Le Festival du Vent et l'association les Amis du Vent qui, depuis 1992, contribue à éclairer les consciences autour des problèmes liés à la planète et à réfléchir aux solutions à élaborer, par exemple. Ou le Festival de l'OH, dans le Val-de-Marne, qui vise à éveiller les consciences (en particulier des jeunes générations), autour du problème de l'eau potable et de son accessibilité. On peut également penser à l'Alliance pour la Planète, dont Serge Orru est co-fondateur, et qui a regroupé ONG, syndicats, associations et experts dans le but d'élaborer un projet de société durable et citoyenne. Citons également le soutien sans failles de Serge Orru au chef brésilien Raoni, dont le peuple est menacé par le barrage de Belo Monte, qui met également en péril toute la faune et la flore locale, ou encore son amitié avec le philosophe fondateur de l'agro-écologie, Pierre Rabhi, auquel il a récemment consacré un livre (Pierre Rabhi, Textuel, 2011, 96 p., 19,90€).
Mais l'initiative la plus marquante de Serge Orru ces derniers temps, et la plus médiatisée, réside peut-être dans sa demande d'audit sur le nucléaire au président Français, Nicolas Sarkozy. En 2011, peu de temps après la catastrophe de Fukushima, Serge Orru convainc le président de la république de se pencher sur le coût réel de l'énergie nucléaire en France, et de repenser la question globale de l'énergie. Le président accepte, et le résultat lui a été rendu le 31 janvier 2012. Bilan ? Pour Serge Orru "Le nucléaire va vivre sa fin inéluctable à cause de son coût et des risques associés" et "la transition ne peut se faire du jour au lendemain, bien sûr... Mais si on attend trop, et qu'on se laisse envahir, on court à la catastrophe. Economique, dans un premier temps, et écologique, ensuite. Fukushima devrait nous servir de leçon : il est encore temps, pour nous Européens, d'agir dans le bon sens. Mobilisons-nous et agissons!"
Membre du conseil d'administration du CNIID (Cf. Supra), Serge Orru entend bien traiter, comme il se doit en écologie, les problèmes à la source: "L'écologie, c'est un ensemble. On ne peut pas agir seul sur une problématique isolée qui nous tient à coeur, plus qu'une autre. Il faut notre cohésion à tous, sur des sujets majeurs. Nous avons l'embarras du choix. C'est peut-être dommage, mais c'est ainsi, et il nous appartient à nous, citoyens de la planète, d'agir pour le mieux, ensemble!" Rappelons que l'audit sur le nucléaire a été mené au nom du WWF, que Serge Orru tient à engager toujours plus en amont des problèmes, en faveur d'une écologie active et responsable.
Le WWF : toujours plus loin
Si l'exemple précité fait partie des moments forts de la vie de l'association, le WWF s'illustre, depuis l'arrivée de Serge Orru à sa direction générale, par des campagnes de sensibilisation et d'information marquantes, ancrées dans le quotidien des citoyens. Inspirées par les modèles publicitaires anglo-saxons, à base d'interpellations et de slogans directs, les dernières campagnes du WWF France ont permis des résultats très concrets en matière de sensibilisation, mais également de voir le nombre d'adhérents passer de 130 000 personnes à 180 000 et le budget annuel passer de 10 millions à 19 millions d'euros.
"Halte aux sacs plastiques", "Jette pas ton mégot, devient un héros", "Oui au papier recyclé", "Oui au Bio dans ma cantine", "Protège la Forêt" : quelques unes des initiatives environnementales entreprises depuis 2006 par le WWF France, en plus des régulières pétitions en cours et du premier réseau social dédié à l'environnement, Planète Attitude. Les prochains mois verront prendre corps l'action de l'ONG en faveur de la révision de la Politique Commune des Pêches (PCP) vers une pêche moins coûteuse et plus durable.
Le WWF France n'est sans doute pas passé de la 14e à la 8e places des bureaux dans le monde pour rien. Serge Orru, qui préfère la diplomatie à la coercition, a fait le choix d'une approche structurelle du changement des mentalités, et soulève un principe essentiel: on peut être pugnace sans se tromper d'adversaire. Aussi, il remarque : " Pour reprendre un terme très en vogue, on a trop longtemps cultivé l'écologie de combat en France. Mais l'écologie est une question de bon sens. Et pour faire l'écologie, on a besoin de tout le monde. Elle est une démarche participative, pas coercitive. Ce vers quoi il faut tendre, c'est faire en sorte que l'écologie se transmette spontanément de génération en génération, en tant que valeur fondamentale et républicaine, au même titre que le civisme, ou la solidarité par exemple! Mais pour cela, il faut que les citoyens puissent attribuer un sens à cette valeur. Être écologiste aujourd'hui, c'est donc, d'abord, se montrer persévérant dans ses actions et pertinent dans ses discours. Sans cela, point de légitimité."
D'ailleurs les acteurs de la sphère écologique, ceux qui allient verbe et concret, ne s'y trompent pas : Pierre Rabhi, Corinne Lepage, Yann Arthus-Bertrand, François Veillerette et des dizaines d'autres manifestent régulièrement leur soutien à ce positif hyperactif. Agir main dans la main, même en jouant des coudes, apparaît désormais comme une nécessité dans le monde de l'environnement, dominé par l'urgence.
Présent depuis deux décennies sur la scène environnementale française, Serge Orru apparaît comme un homme de terrain, opiniâtre, en prise avec des prétextes capitalistiques et une agitation politicienne qui relègue souvent l'environnement au dernier rang de ses priorités. Visible, pugnace et convaincant par son expérience et les résultats obtenus dans les différentes initiatives menées à la hauteur de ses moyens, Serge Orru se distingue par un sens de l'engagement agrémenté d'un attribut majeur : la légitimité par l'exemple.
"Halte aux sacs plastiques", "Jette pas ton mégot, devient un héros", "Oui au papier recyclé", "Oui au Bio dans ma cantine", "Protège la Forêt" : quelques unes des initiatives environnementales entreprises depuis 2006 par le WWF France, en plus des régulières pétitions en cours et du premier réseau social dédié à l'environnement, Planète Attitude. Les prochains mois verront prendre corps l'action de l'ONG en faveur de la révision de la Politique Commune des Pêches (PCP) vers une pêche moins coûteuse et plus durable.
Le WWF France n'est sans doute pas passé de la 14e à la 8e places des bureaux dans le monde pour rien. Serge Orru, qui préfère la diplomatie à la coercition, a fait le choix d'une approche structurelle du changement des mentalités, et soulève un principe essentiel: on peut être pugnace sans se tromper d'adversaire. Aussi, il remarque : " Pour reprendre un terme très en vogue, on a trop longtemps cultivé l'écologie de combat en France. Mais l'écologie est une question de bon sens. Et pour faire l'écologie, on a besoin de tout le monde. Elle est une démarche participative, pas coercitive. Ce vers quoi il faut tendre, c'est faire en sorte que l'écologie se transmette spontanément de génération en génération, en tant que valeur fondamentale et républicaine, au même titre que le civisme, ou la solidarité par exemple! Mais pour cela, il faut que les citoyens puissent attribuer un sens à cette valeur. Être écologiste aujourd'hui, c'est donc, d'abord, se montrer persévérant dans ses actions et pertinent dans ses discours. Sans cela, point de légitimité."
D'ailleurs les acteurs de la sphère écologique, ceux qui allient verbe et concret, ne s'y trompent pas : Pierre Rabhi, Corinne Lepage, Yann Arthus-Bertrand, François Veillerette et des dizaines d'autres manifestent régulièrement leur soutien à ce positif hyperactif. Agir main dans la main, même en jouant des coudes, apparaît désormais comme une nécessité dans le monde de l'environnement, dominé par l'urgence.
Présent depuis deux décennies sur la scène environnementale française, Serge Orru apparaît comme un homme de terrain, opiniâtre, en prise avec des prétextes capitalistiques et une agitation politicienne qui relègue souvent l'environnement au dernier rang de ses priorités. Visible, pugnace et convaincant par son expérience et les résultats obtenus dans les différentes initiatives menées à la hauteur de ses moyens, Serge Orru se distingue par un sens de l'engagement agrémenté d'un attribut majeur : la légitimité par l'exemple.