Un amendement étudié par les députés a bien failli déchainer les foudres des associations et militants anti gaz de schiste. Il prévoyait de lancer des explorations pour avoir une idée plus précise des ressources disponibles de gaz de schiste en France. Finalement rejeté, il a montré que le sujet était encore très clivant.
Une fois de plus, ce gaz non conventionnel oblige Ségolène Royal à prendre la parole. Les discussions ont surtout rappelé l’absence de clarté de la position française en la matière. La loi Jacob interdit en effet d’exploiter le gaz avec la technique de fracturation hydraulique alors que le code minier ne donne aucune information sur la différence entre les hydrocarbures conventionnels et les autres. En effet, la question est de savoir si c’est seulement la technique qui est problématique ou l’exploitation en elle-même. Autre anomalie, l’absence de position claire sur les projets de géothermie profonde, qui utilisent aussi des techniques de fracturation.
Une fois de plus, ce gaz non conventionnel oblige Ségolène Royal à prendre la parole. Les discussions ont surtout rappelé l’absence de clarté de la position française en la matière. La loi Jacob interdit en effet d’exploiter le gaz avec la technique de fracturation hydraulique alors que le code minier ne donne aucune information sur la différence entre les hydrocarbures conventionnels et les autres. En effet, la question est de savoir si c’est seulement la technique qui est problématique ou l’exploitation en elle-même. Autre anomalie, l’absence de position claire sur les projets de géothermie profonde, qui utilisent aussi des techniques de fracturation.
Pas non plus de conventionnel ?
Les déclarations de Ségolène Royal à propos du site du Lubéron ont accentué ce sentiment de flou quant à la position du gouvernement. Après avoir publié sur le site du ministère une autorisation d’exploitation vague d’hydrocarbures, la ministre a affirmé qu’il s’agissait de ressources conventionnelles. Elle a ensuite semé la confusion en déclarant retirer l’autorisation, craignant qu’elle ne glisse vers l’exploitation de ressources non conventionnelles. « Mais en utilisant une telle argumentation - le retrait du projet de permis pas du seul fait qu'il s'agissait d'une zone protégée mais en raison du risque que l'exploration d'hydrocarbures traditionnels puisse glisser vers une exploitation des gaz de schiste - Ségolène Royal confirme les craintes des écologistes. Au regard de cet argument, la question de la pertinence de ne retirer qu'un seul des projets de permis de recherche mis en consultation sur le site du ministère le 19 septembre peut donc se poser » souligne Actu-environnement.com