(Wikimedia)
Les associations de défense des ours se disent scandalisées par la position de Ségolène Royal, de l'Ecologie, du Développement durable et de l'Energie, suite à sa venue à Cauterets le 19 juillet 2014. L’association pour la conservation de l’ours, du loup et du lynx en France, Ferus, demande la démission de la ministre. « La ministre de l’Écologie n’a rien compris et n’y connaît rien ! », exprime l’association sur son site Internet. « Se permettre de prendre des décisions sans avoir pris la peine d’étudier ses dossiers est très grave et lourd de conséquences catastrophiques. »
« Mal préparée, mal conseillée, méconnaissant complètement le dossier, la Ministre a improvisé et s'est pris les pieds dans le tapis, alignant les propos confus et contradictoires sur l'indispensable biodiversité et la priorité à l'humain », a également commenté l’association Pays de l’Ours sur Internet. Le conseiller régional EE-LV de Midi-Pyrénées François Arcangeli a quant à lui accusé Ségolène Royal de se laisser aller à des « postures simplistes et démagogiques ».
« Ici par exemple [dans les Hautes-Pyrénées], il reste un ours », avait déclaré la ministre. « Donc la question se pose de la réintroduction d'un deuxième. Aujourd'hui, je ne donne pas l'autorisation, car je considère que c'est un problème pour le pastoralisme. Il faut regarder quels sont les endroits où on peut réintroduire l'ours, là où il n'y a pas d'équilibre conflictuel avec des activités d'élevage. » Une manière pour Ségolène Royal de trancher là où ses prédécesseurs n’ont pas pu prendre de décision.
« Mal préparée, mal conseillée, méconnaissant complètement le dossier, la Ministre a improvisé et s'est pris les pieds dans le tapis, alignant les propos confus et contradictoires sur l'indispensable biodiversité et la priorité à l'humain », a également commenté l’association Pays de l’Ours sur Internet. Le conseiller régional EE-LV de Midi-Pyrénées François Arcangeli a quant à lui accusé Ségolène Royal de se laisser aller à des « postures simplistes et démagogiques ».
« Ici par exemple [dans les Hautes-Pyrénées], il reste un ours », avait déclaré la ministre. « Donc la question se pose de la réintroduction d'un deuxième. Aujourd'hui, je ne donne pas l'autorisation, car je considère que c'est un problème pour le pastoralisme. Il faut regarder quels sont les endroits où on peut réintroduire l'ours, là où il n'y a pas d'équilibre conflictuel avec des activités d'élevage. » Une manière pour Ségolène Royal de trancher là où ses prédécesseurs n’ont pas pu prendre de décision.