La bouée de sauvetage est lancée par la BPI France. Alors que l’accès au financement est un casse-tête pour les entreprises qui réalisent que les aides publiques ne dureront pas indéfiniment, la banque publique d’investissement lance une initiative providentielle. Pendant encore deux mois, l’institution attend des dossiers de financement d’acteurs industriels issus des secteurs en situation critique. « BPI France (Banque publique d'investissement) lance un appel à projets à destination des acteurs industriels de secteurs dits « critiques » - dont l'agroalimentaire - frappés par la crise sanitaire liée au COVID-19. Les entreprises intéressées peuvent candidater jusqu'au 17 novembre 2020. Ce programme s'inscrit dans le cadre du plan de relance du Gouvernement » explique l’Institut national des appellations d’origine (INAO).
L’institut prévient son secteur de l’opportunité que représente cette initiative de BPI France : « Pour le secteur agroalimentaire, cet appel vise entre autres les projets qui ciblent la diversification des approvisionnements, la création, le maintien ou le redéploiement des capacités de production, permettant d'assurer la souveraineté alimentaire et l'autonomie de la France et de l'Union européenne ».
Précisant quelques exemples des acteurs qui peuvent candidater dans le secteur agroalimentaire : « Produits transformés à base de nouvelles sources de protéines végétales pour l'alimentation humaine et animale ; Transformation et conservation de la viande de boucherie, des fruits et légumes, du blé, des poissons, crustacés et mollusques. ; Ingrédients, additifs ; Banques de ferments, d'enzymes et technologies innovantes à haute valeur ajoutée ; Emballages alimentaires à base de biomatériaux, emballages mono-matériaux en plastiques recyclables » appuie l’INAO.
La santé, l’électronique, les industries et les télécommunications : « Ce programme s’inscrit dans le cadre du Plan de relance du gouvernement. Il est prévu la mise en place d’un fonds d’aides aux entreprises 100 M€ pour 2020 pour accélérer la relocalisation, la modernisation et la transformation écologique de secteurs critiques de l’industrie française », expliquait BPI France fin aout.