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Les nanoparticules sont au cœur des inquiétudes sur la santé au travail. « D’ici 2020, les chercheurs estiment que près de six millions de travailleurs seront exposés à des nanoparticules sur leur lieu de travail. Or les doses potentiellement rencontrées en milieu professionnel déclencheraient des signes d’inflammation et de fibrose pulmonaires. Les soudeurs sont, eux, déjà très concernés » alarme le site spécialise Destination Santé en introduction d’un article consacré à ce sujet.
La preuve de graves conséquences sur les poumons
En appliquant sur des souris les nanoparticules prélevées des poumons de travailleurs : « Certains rongeurs en recevaient 5 microgrammes, soit une concentration représentative de celle à laquelle est exposé un soudeur professionnel. D’autres étaient exposés à 50 microgrammes, mimant ainsi la dose potentielle reçue par des travailleurs dans des usines de fabrication de nanoparticules d’oxydes métalliques. » Les résultats sont alarmants : « Chez les souris ayant reçu des doses répétées de 5 microgrammes de MnFe2O4 et CrOOH, le tissu pulmonaire entourant les bronchioles était presque deux fois plus épais que chez les rongeurs témoins. Chez celles soumises à des doses répétées de 50 microgrammes, la situation était encore plus alarmante. Les auteurs ont constaté « un épaississement quatre fois plus élevé que chez les souris témoins touchant aussi les tissus entourant vaisseaux sanguins et alvéoles pulmonaires » » lit-on plus loin.
Cette démonstration, première du genre, devrait avoir des conséquences sur les précautions à prendre pour les personnes confrontées au quotidien à des nanoparticules. Outre le fait que les employeurs doivent prendre le problème à bras le corps, les chercheurs encouragent les autorités à évaluer plus précisément le danger et à chercher à fixer des seuils d’exposition.
Lire ici en intégralité l’article de Destination Santé
Cette démonstration, première du genre, devrait avoir des conséquences sur les précautions à prendre pour les personnes confrontées au quotidien à des nanoparticules. Outre le fait que les employeurs doivent prendre le problème à bras le corps, les chercheurs encouragent les autorités à évaluer plus précisément le danger et à chercher à fixer des seuils d’exposition.
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