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Ne pas répondre aux attentes des consommateurs ou des institutions peut couter cher et Samsung l’a compris. « Alors qu'Apple a promis d'atteindre une (quasi) neutralité carbone d'ici 2030, que Google se préoccupe de l'empreinte carbone de ses appareils, Samsung est étonnamment en retrait sur ces sujets. Si l'entreprise fonctionne avec "100 % d'énergie renouvelable aux États-Unis, en Europe et en Chine", comme l'affirme la marque, en Corée du Sud, son pays d'origine, la situation est bien différente, ce qui pourrait porter préjudice à l'entreprise, de l'aveu de plusieurs observateurs » explique le site Les Numériques dans un articlé dédié à ce sujet.
Alors que dans les pays occidentaux les critères environnementaux progressent, le secteur de la tech est scruté pour sa tendance à l’obsolescence programmée et son impact croissant. « En France, ce raisonnement commence à s'installer doucement avec la croissance de l'industrie du reconditionné, portée en partie par des considérations écologiques. Selon un sondage mené par l'ADEME et publié en janvier 2022, "27 % des sondés déclarent déjà boycotter des produits ou entreprises [pour lutter contre le changement climatique] et 50 % pourraient le faire." Malheureusement, Samsung a du rattrapage à faire sur la question. D'après le Financial Times, l'entreprise aurait émis en 2020 29 532 tonnes d'équivalent CO², une quantité comparable à celle d'un pays comme la Norvège. L'entreprise est particulièrement émettrice de gaz à effet de serre, car elle s’alimente via une électricité nationale peu chère, mais très peu décarbonée. L'énergie éolienne et solaire ne représente que 4,7 % de l’électricité produite dans le pays. Résultat, une bonne partie de l'énergie consommée par Samsung provient des énergies fossiles et du charbon. Une dépendance peu compatible avec des engagements écologiques fermes » ajoutent Les Numériques.
Mais le site spécialisé note un déclic récent du groupe avec des appareils plus réparables qu’auparavant et des logiciels qui durent plus longtemps.
Alors que dans les pays occidentaux les critères environnementaux progressent, le secteur de la tech est scruté pour sa tendance à l’obsolescence programmée et son impact croissant. « En France, ce raisonnement commence à s'installer doucement avec la croissance de l'industrie du reconditionné, portée en partie par des considérations écologiques. Selon un sondage mené par l'ADEME et publié en janvier 2022, "27 % des sondés déclarent déjà boycotter des produits ou entreprises [pour lutter contre le changement climatique] et 50 % pourraient le faire." Malheureusement, Samsung a du rattrapage à faire sur la question. D'après le Financial Times, l'entreprise aurait émis en 2020 29 532 tonnes d'équivalent CO², une quantité comparable à celle d'un pays comme la Norvège. L'entreprise est particulièrement émettrice de gaz à effet de serre, car elle s’alimente via une électricité nationale peu chère, mais très peu décarbonée. L'énergie éolienne et solaire ne représente que 4,7 % de l’électricité produite dans le pays. Résultat, une bonne partie de l'énergie consommée par Samsung provient des énergies fossiles et du charbon. Une dépendance peu compatible avec des engagements écologiques fermes » ajoutent Les Numériques.
Mais le site spécialisé note un déclic récent du groupe avec des appareils plus réparables qu’auparavant et des logiciels qui durent plus longtemps.