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L’année 2020 était bel et bien une exception dans une tendance stable depuis des années. Alors qu’inexorablement le jour du dépassement de la consommation des ressources disponibles était de plus en plus tôt, le covid avait eu un effet inverse. Mais le dernier communiqué de l’ONG Global Footprint nous apprend que jeudi 29 juillet les ressources biologiques de l’année ont été consommées. « À plus de cinq mois de la fin de l’année, ce 29 juillet nous aurons épuisé le budget planétaire de ressources biologiques pour 2021. Si nous avions besoin d’un rappel de l’urgence climatique et écologique à laquelle nous sommes confrontés, le Jour du Dépassement de la Terre s’en charge », explique une responsable de l’association par communiqué.
« Cet indice a pour but d’illustrer la consommation toujours plus rapide d’une population humaine en expansion sur une planète limitée. Pour le dire de façon imagée, il faudrait cette année 1,7 Terre pour subvenir aux besoins de la population mondiale de façon durable. La date est calculée en croisant l’empreinte écologique des activités humaines (surfaces terrestre et maritime nécessaires pour produire les ressources consommées et pour absorber les déchets de la population) et la « biocapacité » de la Terre (capacité des écosystèmes à se régénérer et à absorber les déchets produits par l’Homme, notamment la séquestration du CO2) » relève L’Obs .
D’après les estimations de l’ONG, ce jour de dépassement correspond au moment où la consommation dépasse ce que les capacités globales de la Terre peuvent produire. C’est en somme considérer que nous consommons plus que ce que notre planète produit. D’après Global Foodprint en 1970 ce jour était le 29 décembre, puis le 4 novembre en 1980, 23 septembre en 2000, 7 aout en 2010 et 29 juillet 2019. Après avoir gagné trois semaines en 2020 par les confinements, l’année 2021 pourtant ralentie par confinements et les couvre-feu retrouve la date de bascule d’il y a deux ans.
« Cet indice a pour but d’illustrer la consommation toujours plus rapide d’une population humaine en expansion sur une planète limitée. Pour le dire de façon imagée, il faudrait cette année 1,7 Terre pour subvenir aux besoins de la population mondiale de façon durable. La date est calculée en croisant l’empreinte écologique des activités humaines (surfaces terrestre et maritime nécessaires pour produire les ressources consommées et pour absorber les déchets de la population) et la « biocapacité » de la Terre (capacité des écosystèmes à se régénérer et à absorber les déchets produits par l’Homme, notamment la séquestration du CO2) » relève L’Obs .
D’après les estimations de l’ONG, ce jour de dépassement correspond au moment où la consommation dépasse ce que les capacités globales de la Terre peuvent produire. C’est en somme considérer que nous consommons plus que ce que notre planète produit. D’après Global Foodprint en 1970 ce jour était le 29 décembre, puis le 4 novembre en 1980, 23 septembre en 2000, 7 aout en 2010 et 29 juillet 2019. Après avoir gagné trois semaines en 2020 par les confinements, l’année 2021 pourtant ralentie par confinements et les couvre-feu retrouve la date de bascule d’il y a deux ans.