En mai la Commission européenne va publier un état des lieux de la législation du recyclage. En attendant, le secteur inquiète les experts et membres des institutions européennes. Une véritable économie se crée autour du traitement des déchets qui met à contribution nombre d’acteurs publics et privés.
Les potentiels du secteur sont énormes avec la création potentielle de 400 000 emplois d’ici 2020 d’après la Direction générale environnement de la Commission européenne. Pour permettre l’émergence de cette économie spécialisée, les instances européennes insistent sur la transparence et la lutte contre les filières souterraines.
Les potentiels du secteur sont énormes avec la création potentielle de 400 000 emplois d’ici 2020 d’après la Direction générale environnement de la Commission européenne. Pour permettre l’émergence de cette économie spécialisée, les instances européennes insistent sur la transparence et la lutte contre les filières souterraines.
Secteur particulièrement vulnérable
Dans un article consacré à ce sujet, le site spécialisé Actu-environnement explique que « la complexité des contrats de marché public et les sources de financement entre les entreprises, les PRO (Producer Responsability Organisation ndlr), et les autorités publiques, ainsi que les citoyens représentent autant d'occasions de dévoiements des fonds. »
L’UE sait qu’elle doit s’appuyer sur de nombreux acteurs qui ne dépendent pas de ses institutions pour atteindre ses objectifs en la matière. Dans son rapport anti corruption publié le 3 février, la Commission aborde spécifiquement ce problème de coopérations louches entre des collectivités locales et des entreprises privées : « Dans certaines communes et régions, une forte concentration de réseaux clientélistes autour de petits groupes d’intérêt a été opérée. La plupart de ces affaires concernaient des accusations ou allégations de financement illégal des partis, d’enrichissement personnel indu, de détournement de fonds nationaux ou européens, de favoritisme et de conflits d’intérêts. Dans quelques États membres, on a observé des cas dans lesquels certains chefs de la criminalité organisée à l’échelon municipal ont créé leur propre parti politique ou infiltré les conseils municipaux pour exercer une influence sur les autorités de police ou le pouvoir judiciaire locaux, et pour manipuler les marchés publics. »
L’UE sait qu’elle doit s’appuyer sur de nombreux acteurs qui ne dépendent pas de ses institutions pour atteindre ses objectifs en la matière. Dans son rapport anti corruption publié le 3 février, la Commission aborde spécifiquement ce problème de coopérations louches entre des collectivités locales et des entreprises privées : « Dans certaines communes et régions, une forte concentration de réseaux clientélistes autour de petits groupes d’intérêt a été opérée. La plupart de ces affaires concernaient des accusations ou allégations de financement illégal des partis, d’enrichissement personnel indu, de détournement de fonds nationaux ou européens, de favoritisme et de conflits d’intérêts. Dans quelques États membres, on a observé des cas dans lesquels certains chefs de la criminalité organisée à l’échelon municipal ont créé leur propre parti politique ou infiltré les conseils municipaux pour exercer une influence sur les autorités de police ou le pouvoir judiciaire locaux, et pour manipuler les marchés publics. »