Source : Pixabay, image libre de droits
La décision de l’agence environnementale brésilienne porte un sérieux coup aux projets de forage de Total dans la région.
Dans une note, la Présidente de l’IBAMA Suely Araujo indique que Total n’a pas fourni d’informations assez convaincantes sur les risques environnementaux du projet, rendant impossible l’attribution des licences. La compagnie pétrolière admet elle-même dans son étude d’impact environnemental qu’une marée noire aurait 30% de risque d’atteindre le Récif en cas de fuite.
Parmi les nombreuses faiblesses listées par l’IBAMA dans l’étude d’impact environnemental de Total figurent également les modélisations de marée noire et les risques potentiels pour les pays frontaliers (Guyane française, Surinam, Guyana, Venezuela et la région des Caraïbes). La note souligne également le manque d’informations concernant les impacts sur les mammifères, tortues et oiseaux vivant dans la région.
Il reste à Total la possibilité de faire parvenir des informations complémentaires demandées par l’IBAMA. « Ce serait la troisième mais dernière fois que l’agence permettrait à Total de revoir sa copie et d’apporter des informations appropriés concernant les impacts environnementaux de son projet. Si Total n’est pas en mesure d’apporter les réponses adéquates aux demandes restées en suspens des services techniques de l’IBAMA, le processus d’attribution des licences environnementales sera clôturé », a déclaré la présidente de l’IBAMA.
« Total a démontré son incompétence et son incapacité à forer à proximité du Récif de « l’Amazone sans le menacer », souligne Edina Ifticène, chargée de campagne pour Greenpeace France. « Après plus de deux ans de procédures, et de nombreuses questions laissées sans réponse, l’IBAMA ne devrait pas lui laisser une nouvelle chance de menacer un si précieux écosystème ».
« La seule décision de Total qui ferait sens est d’abandonner ses projets de forage à proximité de l’embouchure de l’Amazone, plutôt que de chercher à forcer la main des autorités et obtenir l’autorisation de leur projet risqué. Ce dernier déjà rejeté par les scientifiques, les communautés locales et l’agence environnementale brésilienne ».
Plus de 1,2 million de personnes à travers le monde ont appelé Total et BP à abandonner leurs projets de forage dans l’embouchure de l’Amazone.
Dans une note, la Présidente de l’IBAMA Suely Araujo indique que Total n’a pas fourni d’informations assez convaincantes sur les risques environnementaux du projet, rendant impossible l’attribution des licences. La compagnie pétrolière admet elle-même dans son étude d’impact environnemental qu’une marée noire aurait 30% de risque d’atteindre le Récif en cas de fuite.
Parmi les nombreuses faiblesses listées par l’IBAMA dans l’étude d’impact environnemental de Total figurent également les modélisations de marée noire et les risques potentiels pour les pays frontaliers (Guyane française, Surinam, Guyana, Venezuela et la région des Caraïbes). La note souligne également le manque d’informations concernant les impacts sur les mammifères, tortues et oiseaux vivant dans la région.
Il reste à Total la possibilité de faire parvenir des informations complémentaires demandées par l’IBAMA. « Ce serait la troisième mais dernière fois que l’agence permettrait à Total de revoir sa copie et d’apporter des informations appropriés concernant les impacts environnementaux de son projet. Si Total n’est pas en mesure d’apporter les réponses adéquates aux demandes restées en suspens des services techniques de l’IBAMA, le processus d’attribution des licences environnementales sera clôturé », a déclaré la présidente de l’IBAMA.
« Total a démontré son incompétence et son incapacité à forer à proximité du Récif de « l’Amazone sans le menacer », souligne Edina Ifticène, chargée de campagne pour Greenpeace France. « Après plus de deux ans de procédures, et de nombreuses questions laissées sans réponse, l’IBAMA ne devrait pas lui laisser une nouvelle chance de menacer un si précieux écosystème ».
« La seule décision de Total qui ferait sens est d’abandonner ses projets de forage à proximité de l’embouchure de l’Amazone, plutôt que de chercher à forcer la main des autorités et obtenir l’autorisation de leur projet risqué. Ce dernier déjà rejeté par les scientifiques, les communautés locales et l’agence environnementale brésilienne ».
Plus de 1,2 million de personnes à travers le monde ont appelé Total et BP à abandonner leurs projets de forage dans l’embouchure de l’Amazone.