Le FMI veut poser sa pierre à l’édifice. Alors que la question du réchauffement climatique et le respect des Accords de Paris sont un enjeu international, le Fonds propose deux pistes pour avancer. « L'idée que la tarification du carbone (en fait de la teneur en carbone des combustibles fossiles ou de leurs émissions) est l'instrument le plus efficace pour atténuer le changement climatique suscite un consensus de plus en plus large; cet instrument permet d'inciter tous les secteurs et tous les acteurs à réduire leur consommation énergétique, à utiliser des combustibles plus propres et à mobiliser des financements privés. En outre, la tarification du carbone génère des recettes dont nous avons grandement besoin et qui devraient être affectées de façon à réorienter les finances publiques en faveur d'une croissance durable et inclusive » explique le communiqué de l’institution.
Sans pouvoir donner un tarif, le FMI met en avant une fourchette en s’appuyant sur de précédents travaux : « Un prix sensiblement inférieur à 35 dollars la tonne serait suffisant pour que les pays du G-20 (qui, ensemble, sont responsables des quatre cinquièmes des émissions mondiales) tiennent leurs engagements, et cela vaut aussi pour des membres importants du G-20 tels que la Chine et l'Inde. Si un prix de 35 dollars la tonne doublerait plus ou moins le prix du charbon, il ne relèverait que d'environ 5 à 7 % le prix à la pompe des carburants routiers. Cependant, pour quelques pays ayant des engagements plus ambitieux, même un prix de 70 dollars la tonne serait insuffisant. »
En deuxième rideau, l’organisation internationale conseille de remettre à plat les subventions publiques à l’énergie. « Les ministères des Finances, conscients de leurs responsabilités, devront profiter de toutes les occasions qui se présenteront pour proposer des incitations efficaces en tenant compte des impératifs politiques et de répartition, et créer et concevoir des instruments à cet effet. Au FMI, nous restons optimistes : les bonnes pratiques continueront de se renouveler et se multiplier et de jouer un rôle de catalyseur » assure le texte.
Sans pouvoir donner un tarif, le FMI met en avant une fourchette en s’appuyant sur de précédents travaux : « Un prix sensiblement inférieur à 35 dollars la tonne serait suffisant pour que les pays du G-20 (qui, ensemble, sont responsables des quatre cinquièmes des émissions mondiales) tiennent leurs engagements, et cela vaut aussi pour des membres importants du G-20 tels que la Chine et l'Inde. Si un prix de 35 dollars la tonne doublerait plus ou moins le prix du charbon, il ne relèverait que d'environ 5 à 7 % le prix à la pompe des carburants routiers. Cependant, pour quelques pays ayant des engagements plus ambitieux, même un prix de 70 dollars la tonne serait insuffisant. »
En deuxième rideau, l’organisation internationale conseille de remettre à plat les subventions publiques à l’énergie. « Les ministères des Finances, conscients de leurs responsabilités, devront profiter de toutes les occasions qui se présenteront pour proposer des incitations efficaces en tenant compte des impératifs politiques et de répartition, et créer et concevoir des instruments à cet effet. Au FMI, nous restons optimistes : les bonnes pratiques continueront de se renouveler et se multiplier et de jouer un rôle de catalyseur » assure le texte.