Météo, impact environnemental, produits phytosanitaires, transports : la liste pourrait continuer à s’allonger des raisons qui font que les agriculteurs sont en première ligne sur les questions de réchauffement climatique. Dans un long article à ce sujet, FranceInfo souligne toutes les difficultés et paradoxes du secteur primaire vis-à-vis du réchauffement climatique. « L'agriculture est le deuxième poste d'émissions de gaz à effet de serre de la France. Elle représente 19% des émissions totales, avec ses 85 mégatonnes de CO2 équivalent en 2019, indique le ministère de la Transition écologique . A l'échelle mondiale, cela grimpe à 24%, selon le dernier rapport du Giec . Contrairement à de nombreux secteurs, les émissions dues à l'agriculture ne viennent pas tant de sa consommation d'énergie que des processus biologiques. Au cœur du problème, le méthane (CH4). Son émission est surtout "liée à la fermentation entérique" pendant la digestion des ruminants, explique à franceinfo Sylvain Pellerin, chef adjoint du département AgroEcosystem de l'Institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement (Inrae). Ce gaz à effet de serre a un pouvoir de réchauffement 25 fois supérieur au CO2. Vient ensuite le protoxyde d'azote (N2O), "lié à l'usage de fertilisants azotés", 298 fois plus réchauffant que le dioxyde de carbone. Enfin, le CO2 qui s'échappe lors de l'utilisation d'engins agricoles ou du chauffage de bâtiments d'élevage », avance l’article de la chaine publique d’information.
Il faut cependant prendre du recul et éviter de se focaliser sur un secteur sans en saisir la portée. Car finalement ce que l’on estime être l’impact de l’agriculture est en fait celui de notre alimentation. D’autant que ces derniers sont les premiers à dépendre de nos habitudes de consommation, de la guerre des prix ainsi que des effets du réchauffement climatique.
Lire en intégralité ici l’article de FranceInfo cité
Il faut cependant prendre du recul et éviter de se focaliser sur un secteur sans en saisir la portée. Car finalement ce que l’on estime être l’impact de l’agriculture est en fait celui de notre alimentation. D’autant que ces derniers sont les premiers à dépendre de nos habitudes de consommation, de la guerre des prix ainsi que des effets du réchauffement climatique.
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