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Il faut être ingénieux pour intéresser le public avec un thème dont on parle déjà depuis longtemps. Le réchauffement climatique qui est un sujet de société phare depuis environ dix ans est un cas d’école. Après plusieurs années de débats sur ce thème, une partie de l’opinion publique le porte et pour convaincre les autres il faut savoir aller les chercher sur leurs centres d’intérêt. De ce point de vue l’opération du WWF est bien pensée. « À l'heure où la préservation de l'environnement est devenue une préoccupation importante, y compris pour les supporters, l'ONG WWF France s'est intéressée à l'impact du changement climatique sur la pratique sportive dans l'Hexagone. Dans un rapport publié mardi 6 juillet et intitulé "Dérèglement climatique : le monde du sport à +2°C et +4°C", l'organisation spécialisée dans la protection de l'environnement et de la biodiversité, alerte sur l'impact de ce phénomène sur nos activités physiques. Quelles en seront les conséquences concrètes ? » rapporte et s’interroge France Info .
La chaine publique a interrogé le directeur des programmes du WWF France, Arnaud Gauffier. Mais ses réponses ne sont pas toujours convaincantes. « La thématique de l'environnement dans le monde du sport est relativement absente. Avec ce rapport, nous voulons alerter l'opinion publique, les pouvoirs publics et les fédérations sportives : nous souhaitons montrer que le changement climatique ne se résume pas à des canicules au Canada (en référence au record de chaleur enregistré à Lytton), à l'augmentation du niveau de la mer au Sénégal, ou à la fonte de la neige qui va priver de ski la partie la plus aisée de la population française. Le dérèglement climatique, c'est quelque chose qui va toucher au quotidien tout le monde et tous les sports » commence-t-il par expliquer.
Le thème est intéressant et les sujets pertinents nombreux. Mais les arguments avancés laissent apparaitre les fils blancs d’une campagne avant tout de communication. C’est notamment le cas lorsqu’il explique que « surtout dans le sud, il ne sera plus possible de courre la journée tellement il fera chaud par exemple ». Et d’ajouter « Il faut savoir qu'au-delà de 32°C, la pratique sportive est déconseillée car elle peut être dangereuse pour la santé. Pour ce rapport, nous avons imaginé deux scénarii : un lors duquel le réchauffement climatique atteint +2°C, et un autre avec un réchauffement à +4°C. Selon les prévisions du GIEC (le groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat), à +2°C, un scénario qui pourrait arriver d'ici 2050, il y aura 9 jours supplémentaires lors desquels la température va dépasser les 32°C et donc lors desquels la pratique sportive sera dangereuse. À +4°C, ce qui serait observable autour de 2090, ce sont 22 jours en moins lors desquels on pourra faire du sport. »
Et l’exagération va encore plus loin quand il avance que « jouer au rugby dans le sud-ouest va devenir compliqué à l'avenir. Faire des plaquages nécessite de jouer sur un terrain souple, pas sur du sable ni de la terre, or l'herbe aura du mal à pousser dans cette partie-là du pays à cause de la chaleur - et quand bien même elle pousserait, elle serait soumise aux inondations l'hiver. » Allant jusqu’à prédire contre toute crédibilité qu’il faut s’attendre à ce que « le centre névralgique de ce sport pourrait migrer vers le nord de la France. »
La chaine publique a interrogé le directeur des programmes du WWF France, Arnaud Gauffier. Mais ses réponses ne sont pas toujours convaincantes. « La thématique de l'environnement dans le monde du sport est relativement absente. Avec ce rapport, nous voulons alerter l'opinion publique, les pouvoirs publics et les fédérations sportives : nous souhaitons montrer que le changement climatique ne se résume pas à des canicules au Canada (en référence au record de chaleur enregistré à Lytton), à l'augmentation du niveau de la mer au Sénégal, ou à la fonte de la neige qui va priver de ski la partie la plus aisée de la population française. Le dérèglement climatique, c'est quelque chose qui va toucher au quotidien tout le monde et tous les sports » commence-t-il par expliquer.
Le thème est intéressant et les sujets pertinents nombreux. Mais les arguments avancés laissent apparaitre les fils blancs d’une campagne avant tout de communication. C’est notamment le cas lorsqu’il explique que « surtout dans le sud, il ne sera plus possible de courre la journée tellement il fera chaud par exemple ». Et d’ajouter « Il faut savoir qu'au-delà de 32°C, la pratique sportive est déconseillée car elle peut être dangereuse pour la santé. Pour ce rapport, nous avons imaginé deux scénarii : un lors duquel le réchauffement climatique atteint +2°C, et un autre avec un réchauffement à +4°C. Selon les prévisions du GIEC (le groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat), à +2°C, un scénario qui pourrait arriver d'ici 2050, il y aura 9 jours supplémentaires lors desquels la température va dépasser les 32°C et donc lors desquels la pratique sportive sera dangereuse. À +4°C, ce qui serait observable autour de 2090, ce sont 22 jours en moins lors desquels on pourra faire du sport. »
Et l’exagération va encore plus loin quand il avance que « jouer au rugby dans le sud-ouest va devenir compliqué à l'avenir. Faire des plaquages nécessite de jouer sur un terrain souple, pas sur du sable ni de la terre, or l'herbe aura du mal à pousser dans cette partie-là du pays à cause de la chaleur - et quand bien même elle pousserait, elle serait soumise aux inondations l'hiver. » Allant jusqu’à prédire contre toute crédibilité qu’il faut s’attendre à ce que « le centre névralgique de ce sport pourrait migrer vers le nord de la France. »