Radicalisation et violence « l’entreprise a une responsabilité sociale »

19/04/2018


Dans un article publié sur le site The Conversation, Olivier Hassid, chargé de cours à Paris Nanterre et directeur de PwC, invite les entreprises à prendre leur responsabilité sur les questions de radicalisation et de violence. L’entreprise est en effet à la meilleure place pour détecter les signaux de radicalisation qui précèdent le passage à l’acte.



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L’entreprise est à l’intersection de tout ce qui concerne la société. Par son statut mais aussi par les personnes qui la constitue. C’est ainsi que la plupart des questions de société, il faut toujours se demander le rôle que l’entreprise peut jouer. « À l’instar d’autres comportements sociaux problématiques comme le harcèlement ou la discrimination, la radicalisation menant à la violence ne s’arrête pas aux portes de l’entreprise. Plusieurs exemples de l’actualité récente sont venus rappeler que la radicalisation et l’extrémisme violent peuvent se développer dans des milieux variés, tels que la famille, l’école, les milieux associatifs ou encore communautaires » écrit Olivier Hassid, directeur de PwC et chargé de cours à Paris Nanterre dans un article de The Conversation.
 
S’appuyant sur le plan « Prévenir pour protéger », l’article rappelle très judicieusement que la radicalisation vers la violence concerne tous les acteurs de la société par le risque encouru autant que la responsabilité d’être vigilant. « Les 60 mesures proposées balayent non seulement les services publics, l’école, l’Université ou le sport, mais aussi l’entreprise, faisant de cette dernière un acteur essentiel du dispositif national de prévention face aux phénomènes de radicalisation et d’extrémisme violent » rappelle l’auteur.

L’une des missions les plus adaptées au secteur privé tourne naturellement autour de la vigilance. « Trop souvent, en effet, les chefs d’entreprise demeurent démunis face à de telles situations. Ils ne savent pas forcément comment détecter les signaux faibles, comment les qualifier ou comment les signaler. Parmi les orientations proposées, il apparaît essentiel d’insister sur la formation et le développement des mécanismes internes au sein des entreprises. Par la formation de ses collaborateurs, l’entreprise pourra adopter une posture de prévention. Par le développement de mécanismes internes, elle se préparera à mieux gérer les situations de radicalisation potentielles ou les tensions qui peuvent émaner des croyances ou pratiques de ses salariés » lit-on plus loin.

Lire en entier l’article sur le site The Conversation