RSE : pour 78% des salariés, elle est primordiale

04/11/2015


Selon une étude « Mindded-Des Enjeux et Des Hommes- ekodev », 78 % des salariés accorderaient une place de choix à la Responsabilité Sociale des Entreprises (RSE).



Source : Pixabay, image libre de droits.
78% des salariés interrogés à l’occasion d’une étude « Mindded-Des Enjeux et Des Hommes- ekodev » pensent que la RSE est primordiale en entreprise.
 
Un article en ligne du journal Les Echos revient sur cette tendance qui fait la part belle à la RSE.

« Un impact positif »

L’article des Echos explique que « plus de 7 salariés sur 10 considèrent désormais que la RSE est créatrice de valeur et de performance et aspirent à y contribuer. »
 
Il ajoute que « longtemps vu comme un artifice de communication, l’enquête conduite par l’institut ‘Viavoice Mindded-Des Enjeux et Des Hommes-ekodev’ sur les ‘salariés et l’entreprise responsable’, montre que près des deux tiers des collaborateurs espèrent de ces initiatives un impact positif sur l’évolution des comportements, la qualité des relations, l’évolution des process et des outils internes. »
 
Bien sûr, « les conditions de travail sont citées comme le sujet à développer en priorité, loin devant les questions relatives aux droits de l’homme et la protection de l’environnement. »
 
De plus,  l’article précise que « la RSE n’est plus seulement perçue de façon défensive (pour garantir le droit d’opérer ou gérer des risques) mais bien comme contributive au business. » Nicolas Crabot, fondateur de Mindded, remarque : ‘Ce score très élevé nous a agréablement surpris. La RSE n’est donc plus considérée comme un « nice to have’. »

L’article des Echos souligne cependant qu’ « un décalage existe entre les aspirations des collaborateurs à s’impliquer et les opportunités qui leur sont offertes. Résultat, seuls 6 % des salariés disent être véritablement embarqués dans un projet, faute d’accès à l’information. 59% des salariés se déclarent même ‘mal informés’ sur la politique RSE de leur entreprise, sans doute parce que la moitié d’entre elles accordent un intérêt relatif à ces sujets. »
 
François Miquet-Marty, de l’institut Viavoice, explique : « Ce décalage entre les aspirations et la perception de la place réelle de la RSE n’est pas nouveau, mais il confrme que les salariés plaident pour un alignement entre les intérêts particuliers de l’entreprise et l’intérêt général sous forme de projet d’entreprise. »