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En observant la métamorphose des très grandes entreprises, il y a beaucoup de leçons à retenir. Parce que ces grands groupes qui ont fait leurs preuves sentent en premier lorsque leur modèle traditionnel s’épuise. Ainsi, quand le patron de Véolia ( 25,1 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2017) explique que l’entreprise doit évoluer ou qu’elle est menacée, il mérite d’être écouté.
« Nous vivons depuis les années 1980 sous le règne d’une vision actionnariale de l’entreprise. Cette vision cible un objectif principal : maximiser les profits, en traitant l’intérêt d’autres parties comme les salariés, les clients, les fournisseurs, les territoires, les générations à venir davantage dans le respect des législations et des réglementations. Mais cette vision a atteint ses limites. Car si l’entreprise est toujours perçue comme un outil efficace de création de richesses, les gens ne se demandent plus "à quoi elle sert", mais "qui elle sert". Et leur réponse c’est : à quelques-uns, en gros les actionnaires et les patrons » explique-t-il dans une interview donnée au site L’Usine Nouvelle .
Partant du principe que l’opinion publique est devenue plus exigeante et que les enjeux environnementaux et de société implique les entreprises, Antoine Frérot invite l’entreprise à évoluer. « La plupart des dirigeants actuels ont vécu dans cette vision actionnariale de l’entreprise. Sortir du cadre dans lequel on a toujours pensé et agi, c’est difficile. Et c’est aussi beaucoup plus simple de n’avoir qu’un seul objectif. L’optimisation multicritère, c’est plus compliqué. Au-delà du rationnel, il faut y mettre de la perception et de la sensation pour formuler et faire évoluer dans le temps une performance plurielle » continue-t-il.
Le propos – qui devra ensuite être comparé aux actes et aux rapports extras financiers de son entrepris – est d’autant plus intéressant quand il s’arrête sur la question de la RSE. « La RSE a été une prise de conscience, mais elle n’est pas traitée sur le même plan que l’objectif financier. Elle reste un objectif secondaire, un complément, voire vécue comme une contrainte par les entreprises. Au sein de l’Institut de l’entreprise, nous disons que cette responsabilité doit être au même rang que la création de valeur économique. Bien entendu, il faut arbitrer, trouver le juste milieu entre les différents objectifs pour les faire converger plutôt que les additionner. Et avoir une gouvernance capable de le faire, partageant une raison d’être qui donne un sens collectif à l’action » confie Antoine Frérot à L’Usine Nouvelle.
Lire ici en intégralité l’interview d’Antoine Frérot sur le site de L’Usine Nouvelle
« Nous vivons depuis les années 1980 sous le règne d’une vision actionnariale de l’entreprise. Cette vision cible un objectif principal : maximiser les profits, en traitant l’intérêt d’autres parties comme les salariés, les clients, les fournisseurs, les territoires, les générations à venir davantage dans le respect des législations et des réglementations. Mais cette vision a atteint ses limites. Car si l’entreprise est toujours perçue comme un outil efficace de création de richesses, les gens ne se demandent plus "à quoi elle sert", mais "qui elle sert". Et leur réponse c’est : à quelques-uns, en gros les actionnaires et les patrons » explique-t-il dans une interview donnée au site L’Usine Nouvelle .
Partant du principe que l’opinion publique est devenue plus exigeante et que les enjeux environnementaux et de société implique les entreprises, Antoine Frérot invite l’entreprise à évoluer. « La plupart des dirigeants actuels ont vécu dans cette vision actionnariale de l’entreprise. Sortir du cadre dans lequel on a toujours pensé et agi, c’est difficile. Et c’est aussi beaucoup plus simple de n’avoir qu’un seul objectif. L’optimisation multicritère, c’est plus compliqué. Au-delà du rationnel, il faut y mettre de la perception et de la sensation pour formuler et faire évoluer dans le temps une performance plurielle » continue-t-il.
Le propos – qui devra ensuite être comparé aux actes et aux rapports extras financiers de son entrepris – est d’autant plus intéressant quand il s’arrête sur la question de la RSE. « La RSE a été une prise de conscience, mais elle n’est pas traitée sur le même plan que l’objectif financier. Elle reste un objectif secondaire, un complément, voire vécue comme une contrainte par les entreprises. Au sein de l’Institut de l’entreprise, nous disons que cette responsabilité doit être au même rang que la création de valeur économique. Bien entendu, il faut arbitrer, trouver le juste milieu entre les différents objectifs pour les faire converger plutôt que les additionner. Et avoir une gouvernance capable de le faire, partageant une raison d’être qui donne un sens collectif à l’action » confie Antoine Frérot à L’Usine Nouvelle.
Lire ici en intégralité l’interview d’Antoine Frérot sur le site de L’Usine Nouvelle