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De toute façon c’est un échec collectif pour les entreprises. Peu importe ce que l’on pense de la valeur d’un sondage, le dernier baromètre « Talents : ce qu’ils attendent de leur emplois » donne de toute façon une photographie de l’image renvoyée par les politiques RSE des entreprises. « Près de trois quarts des étudiants (et 65% des diplômés) considèrent donc que les grandes entreprises ne sont pas du tout engagées en termes de responsabilité sociale et environnementale (RSE), alors même qu’ils considèrent très largement qu’elles peuvent faire bouger les lignes. Si elles sont un peu mieux jugées, les PME se placent en avant-dernière position. En revanche, les startups sont considérées par 60% des étudiants interrogés comme engagées, sans que ne soit spécifié dans le baromètre sur quels critères ils les différencient des PME » rapporte le site Madyness.com.
Réalisé par Ipsos avec le Boston consulting group (BCG) et la Conférence des écoles, ce baromètre a interrogé 4 112 étudiants et 2 083 diplômés des 187 établissements qui font partie de ce petit club. L’échec est révélateur parce que ce sont les étudiants et les jeunes diplômés qui sont la cible des entreprises qui veulent attirer des candidatures grâce à l’image qu’elles renvoient. Or une infime minorité des personnes interrogées croient en la sincérité des démarchs vertueuses : « Alors que les grandes entreprises sont déjà dernières du classement des acteurs les plus susceptibles de s’engager (les associations/ONG, startups et citoyens occupant le podium), les jeunes interrogés gardent un oeil attentif sur leur tendance au greenwashing. Plus d’un sondé sur six (étudiants et diplômés confondus) considère en effet que les entreprises agissent par opportunisme, devant l’obligation légale et très très loin devant la conviction (autour de 6-8%) », appuie l’article.
Une situation d’autant plus dommageable que l’étude montre bien que pour nombre d’étudiants ou de diplômés, l’engagement et le sens de l’emploi sont des facteurs clés dans leurs choix professionnels.
Réalisé par Ipsos avec le Boston consulting group (BCG) et la Conférence des écoles, ce baromètre a interrogé 4 112 étudiants et 2 083 diplômés des 187 établissements qui font partie de ce petit club. L’échec est révélateur parce que ce sont les étudiants et les jeunes diplômés qui sont la cible des entreprises qui veulent attirer des candidatures grâce à l’image qu’elles renvoient. Or une infime minorité des personnes interrogées croient en la sincérité des démarchs vertueuses : « Alors que les grandes entreprises sont déjà dernières du classement des acteurs les plus susceptibles de s’engager (les associations/ONG, startups et citoyens occupant le podium), les jeunes interrogés gardent un oeil attentif sur leur tendance au greenwashing. Plus d’un sondé sur six (étudiants et diplômés confondus) considère en effet que les entreprises agissent par opportunisme, devant l’obligation légale et très très loin devant la conviction (autour de 6-8%) », appuie l’article.
Une situation d’autant plus dommageable que l’étude montre bien que pour nombre d’étudiants ou de diplômés, l’engagement et le sens de l’emploi sont des facteurs clés dans leurs choix professionnels.