DR Reuters/Le Figaro
Presque trois ans après l’accident de Fukushima il est un peu tôt pour estimer précisément les dégâts sur la santé ou l’environnement qui ont suivis. Pour l’heure aucune information n’a été donnée sur les ingénieurs, pompiers et personnels qui sont intervenus directement sur le site mais quatre enquêtes ont été menées sur les populations civiles potentiellement touchées.
La communauté scientifique estime à 100 millisieverts le seuil de danger des rayonnements ionisants. Au fait des zones touchées par des rayonnements de ce type entre le 11 et le 25 mars, les autorités ont essayé de déterminer l’emploi du temps des populations concernées soit environ 2 millions de personnes. Près de 360 000 personnes ont répondu à cette première enquête qui a établi que la dose maximale subit a été de 25 milliseverts.
La deuxième enquête s’est focalisée sur les 200 000 personnes évacuées d’urgence durant le drame. Elles sont toutes suivies médicalement pour vérifier le développement de certaines pathologies liées à une surexposition. Les résultats de cette enquête ne peuvent être pertinents dans l’immédiat puisque les cancers, principaux risques pour ces personnes, se développent après plusieurs années.
La communauté scientifique estime à 100 millisieverts le seuil de danger des rayonnements ionisants. Au fait des zones touchées par des rayonnements de ce type entre le 11 et le 25 mars, les autorités ont essayé de déterminer l’emploi du temps des populations concernées soit environ 2 millions de personnes. Près de 360 000 personnes ont répondu à cette première enquête qui a établi que la dose maximale subit a été de 25 milliseverts.
La deuxième enquête s’est focalisée sur les 200 000 personnes évacuées d’urgence durant le drame. Elles sont toutes suivies médicalement pour vérifier le développement de certaines pathologies liées à une surexposition. Les résultats de cette enquête ne peuvent être pertinents dans l’immédiat puisque les cancers, principaux risques pour ces personnes, se développent après plusieurs années.
Femmes enceintes et cancers de la tyroïde pour les enfants
Une troisième enquête suit les 20 000 femmes enceintes au moment de l’événement. Les enfants nés depuis seront suivis jusqu’à leurs douze ans. Les scientifiques expliquent que durant la première semaine de grossesse les irradiations peuvent avoir pour conséquence des fausses couches. Pour les femmes touchées par des irradiations durant le troisième trimestre de grossesse, le risque de retards mentaux est patent.
Enfin, une dernière enquête se focalise sur les cancers de la thyroïde pour les jeunes enfants. Cette conséquence des irradiations, même faibles, a été constatée a posteriori des fuites de Tchernobyl. Au Japon le nombre des cancers de ce type liés à la radioactivité atteignent déjà 12 personnes sur 175 000. Cette proportion est à comparer avec la France où un enfant de moins de quinze ans sur un million est touché par cette pathologie.
Enfin, une dernière enquête se focalise sur les cancers de la thyroïde pour les jeunes enfants. Cette conséquence des irradiations, même faibles, a été constatée a posteriori des fuites de Tchernobyl. Au Japon le nombre des cancers de ce type liés à la radioactivité atteignent déjà 12 personnes sur 175 000. Cette proportion est à comparer avec la France où un enfant de moins de quinze ans sur un million est touché par cette pathologie.