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Le foot est-il une activité de première nécessité ? La réponse parait évidente. Et pourtant des représentants du monde professionnel cherchent à reprendre leurs activités avant la fin officielle du confinement. Le déclencheur a été l’annonce par les chaines qui retransmettent les matchs qu’ils ne paieront pas les échéances qui devaient tomber dans les prochains jours et prochaines semaines. Un manque à gagner important puisque Canal + et BeIn refusent à eux deux de payer près de 200 millions d’euros qui devaient être réglés début avril. Les autres devraient naturellement suivre.
« Le refus de BeIN est intervenu après la réunion téléphonique du bureau de la Ligue de football professionnel, qui centralise les droits audiovisuels. Ce mercredi matin, cette instance a nommé quatre médiateurs chargés de négocier avec Canal + une sortie de crise. Nasser Al-Khelaïfi (PSG), Jacques-Henri Eyraud (Marseille), Jean-Pierre Rivère (Nice) et Olivier Sadran (Toulouse) ont ainsi été désignés, sans l'approbation de la présidente, Nathalie Boy de la Tour, qui s'est abstenue » rapporte Le Parisien-Aujourd’hui en France.
Le quotidien national révèle les tractations qui se sont déroulées : « Dans le procès-verbal du bureau de la LFP du 27 mars que nous nous sommes procuré, il est ainsi écrit à la rubrique « scenarii de reprise d'activité » : « Donner aux sportifs des dérogations au confinement pour reprendre plus vite l'entraînement (possibilité en cours d'examen) ». Plus vite la L 1 reprend, plus tôt ils toucheront les droits TV dont ils sont dépendants. Mais au sein de la famille déjà éclatée des présidents de clubs pros, cette proposition a été loin de faire l'unanimité. Certains ont regretté « un manque de décence » par rapport à la situation que vit l'ensemble de la population française ». »
Les championnats nationaux ont exceptionnellement jusqu’à début aout pour terminer les compétitions et le temps presse. Bien que discutable, la reprise de compétitions sportives est une option choisie par certaines compétitions professionnelles. Sans public, l’idée est de proposer un divertissement pour les milliards de personnes confinées.
« Le refus de BeIN est intervenu après la réunion téléphonique du bureau de la Ligue de football professionnel, qui centralise les droits audiovisuels. Ce mercredi matin, cette instance a nommé quatre médiateurs chargés de négocier avec Canal + une sortie de crise. Nasser Al-Khelaïfi (PSG), Jacques-Henri Eyraud (Marseille), Jean-Pierre Rivère (Nice) et Olivier Sadran (Toulouse) ont ainsi été désignés, sans l'approbation de la présidente, Nathalie Boy de la Tour, qui s'est abstenue » rapporte Le Parisien-Aujourd’hui en France.
Le quotidien national révèle les tractations qui se sont déroulées : « Dans le procès-verbal du bureau de la LFP du 27 mars que nous nous sommes procuré, il est ainsi écrit à la rubrique « scenarii de reprise d'activité » : « Donner aux sportifs des dérogations au confinement pour reprendre plus vite l'entraînement (possibilité en cours d'examen) ». Plus vite la L 1 reprend, plus tôt ils toucheront les droits TV dont ils sont dépendants. Mais au sein de la famille déjà éclatée des présidents de clubs pros, cette proposition a été loin de faire l'unanimité. Certains ont regretté « un manque de décence » par rapport à la situation que vit l'ensemble de la population française ». »
Les championnats nationaux ont exceptionnellement jusqu’à début aout pour terminer les compétitions et le temps presse. Bien que discutable, la reprise de compétitions sportives est une option choisie par certaines compétitions professionnelles. Sans public, l’idée est de proposer un divertissement pour les milliards de personnes confinées.