Quand la pollution tue les poissons de Belfort

Sébastien Arnaud
04/04/2016


Une forte pollution touche le canal des Forge, dans lequel des promeneurs ont découvert des poissons morts.



Source : Pixabay, image libre de droits.
Un article en ligne du journal L’Est Républicain explique que « des poissons morts ont éveillé l'attention de promeneurs lundi en début d'après-midi. »

En effet, la mort de ces nombreux poissons est la cause directe de la pollution, qui « serait due à des produits toxiques stockés dans l'ancienne centrale laitière. »

L’article de L’Est Républicain explique que « lundi en début d'après-midi, des promeneurs aux abords de l'étang des Forges, à Belfort, ont remarqué plusieurs dizaines de poissons morts -une centaine de kilos, selon la Fédération de pêche- concentrés dans le canal des Forges qui passe sous la route, près de l'ancienne centrale laitière, rejoint la rue de Marseille et l'avenue Jean-Moulin et se jette dans la rivière de la Savoureuse. »
 

"La mort des poissons due à des produits toxiques"

L’article ajoute que « les témoins ont d'abord appelé les pompiers qui ont constaté que l'hécatombe des poissons pouvait être due à une pollution de l'eau, le PH de celle-ci étant tombé à 1 », précisant également que « la Fédération de pêche du Territoire de Belfort a été prévenue, de même que la police nationale, des agents de la communauté de l'agglomération belfortaine et la direction départementale des Territoires, afin de déterminer la cause exacte de ces décès et les dispositions à prendre pour contenir la pollution. »

En réalité, « la mort des poissons est due à des produits toxiques contenus dans des bidons stockés dans les anciens locaux de la centrale laitière."

Plus précisément, des experts ont constaté que ces poissons ont été «conservés dans d'assez mauvaises conditions et qu'ils auraient fui, le liquide s'infiltrant dans le canal des Forges. Des investigations complémentaires sont en cours pour déterminer l'origine de ces pertes et quelles suites judiciaires leur donner. »

Lire l’intégralité de l’article de L’Est Républicain ici.