ILD
Ce message du gouvernement commence à convaincre les ONG : la finance n’est pas le problème c’est la solution. Alors que, en faisant tout de même attention aux clichés, les milieux associatifs et militants écologistes sont traditionnellement plutôt antilibéraux et parfois anticapitaliste, la position d’Emmanuel Macron commence à séduire.
Deux pistes semblent suffisamment vertueuses pour convaincre Amnesty International. « D’une part la finance solidaire, qui vise à investir dans des entreprises, des associations ou des sociétés coopératives à forte utilité sociale ou environnementale. D’autre part les fonds ISR, pour « investissement socialement responsable », qui recherchent en premier lieu la rentabilité tout en s’assurant que leurs placements intègrent des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) » lit-on dans un long article publié par l’ONG sur son site.
Résumant assez bien l’évolution du milieu associatif sur ce sujet, l’article explique que « Si finance et solidarité sont deux termes difficilement conciliables, les Français tendent à s’affranchir de cette apparente contradiction : on compte désormais plus d’un million d’épargnants solidaires dans l’hexagone. Rien qu’en 2016, près de 200 000 placements de ce type ont été souscrits, pour un montant de 1,3 milliard d’euros, selon les chiffres du baromètre Finansol-La Croix. »
En déduire pour autant que la révolution verte de la finance est en marche serait abusif comme les chiffres le montrent : « Cette collecte porte à 9,76 milliards d’euros le total des sommes investies dans des produits solidaires, soit une progression de 15,5 % sur un an. Les encours ne représentent encore que 0,19 % du patrimoine financier des Français, qui s’élève à quelque 4 400 milliards d’euros, mais ils sont quatre fois supérieurs à leur montant de 2009 » lit-on ensuite.
Pour les droits de l’homme, principal engagement d’Amnesty, la finance éthique peut aussi jouer son rôle. « Nous avons pour notre part noué des partenariats avec des banques triées sur le volet qui proposent à leurs clients de faire don de leurs intérêts sur certains produits d’épargne pour soutenir l’ONG : le Crédit mutuel, son partenaire historique, le Crédit municipal de Toulouse et plus récemment La Nef. Des accords de partage existent également avec les contrats d’assurance-vie Solid’R Vie de Fapès Diffusion et Ethic Vie de Chastel Gestion » explique par exemple l’association.
Lire ici en intégralité l’article d’Amnesty International sur son site
Deux pistes semblent suffisamment vertueuses pour convaincre Amnesty International. « D’une part la finance solidaire, qui vise à investir dans des entreprises, des associations ou des sociétés coopératives à forte utilité sociale ou environnementale. D’autre part les fonds ISR, pour « investissement socialement responsable », qui recherchent en premier lieu la rentabilité tout en s’assurant que leurs placements intègrent des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) » lit-on dans un long article publié par l’ONG sur son site.
Résumant assez bien l’évolution du milieu associatif sur ce sujet, l’article explique que « Si finance et solidarité sont deux termes difficilement conciliables, les Français tendent à s’affranchir de cette apparente contradiction : on compte désormais plus d’un million d’épargnants solidaires dans l’hexagone. Rien qu’en 2016, près de 200 000 placements de ce type ont été souscrits, pour un montant de 1,3 milliard d’euros, selon les chiffres du baromètre Finansol-La Croix. »
En déduire pour autant que la révolution verte de la finance est en marche serait abusif comme les chiffres le montrent : « Cette collecte porte à 9,76 milliards d’euros le total des sommes investies dans des produits solidaires, soit une progression de 15,5 % sur un an. Les encours ne représentent encore que 0,19 % du patrimoine financier des Français, qui s’élève à quelque 4 400 milliards d’euros, mais ils sont quatre fois supérieurs à leur montant de 2009 » lit-on ensuite.
Pour les droits de l’homme, principal engagement d’Amnesty, la finance éthique peut aussi jouer son rôle. « Nous avons pour notre part noué des partenariats avec des banques triées sur le volet qui proposent à leurs clients de faire don de leurs intérêts sur certains produits d’épargne pour soutenir l’ONG : le Crédit mutuel, son partenaire historique, le Crédit municipal de Toulouse et plus récemment La Nef. Des accords de partage existent également avec les contrats d’assurance-vie Solid’R Vie de Fapès Diffusion et Ethic Vie de Chastel Gestion » explique par exemple l’association.
Lire ici en intégralité l’article d’Amnesty International sur son site