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Ne pas parler suffisamment de pollution de l’air, voilà ce que Respire reproche à la RATP. Un reproche qui a cette fois été porté devant la justice par l’association dédiée à l’observation de la qualité de l’air. « La bataille entre l'association Respire et la RATP se poursuit. Cette fois, l'association spécialisée dans la qualité de l'air, porte plainte contre la régie pour « tromperie aggravée et blessures involontaires ». Elle lui reproche de s'abstenir « délibérément d'alerter les usagers de son réseau sur les risques qu'ils encourent. » « La RATP entretien une forme d'omerta sur la pollution de l'air dans le métro. Elle prétend qu'il n'y a pas de problème. Mais il faut dire la vérité aux gens. Le déni de la RATP est une composante essentielle du problème », déclare Olivier Blond, directeur de Respire » nous apprend Actu Environnement.
La démarche judiciaire vise à faire de l’information sur la qualité de l’air une obligation au titre des exigences du code de la consommation. « Selon l'association, le fait de voyager dans un environnement non-pollué est une « qualité substantielle » de la prestation attendue par l'ensemble des usagers. « Il s'agit d'une tromperie sur les risques inhérents à l'utilisation du service fourni, dans la mesure où la RATP passe sous silence les conséquences sanitaires auxquelles ces clients sont exposés », expose l'association. En réponse à l'attaque, la RATP se défend en mettant en avant la « robustesse et la transparence » de son réseau de mesures et de surveillance de la qualité de l'air du métro. « L'entreprise communique les données des mesures, consultables en temps réel via un site dédié », explique-t-elle tout en rappelant ses différentes pistes pour réduire cette pollution : expérimentation de solutions de traitement d'air, généralisation de système de freinage sans frottement, renouvellement des ventilateurs, etc » conclue le site spécialisé.
Lire en intégralité l’article source sur Actu Environnement.com
La démarche judiciaire vise à faire de l’information sur la qualité de l’air une obligation au titre des exigences du code de la consommation. « Selon l'association, le fait de voyager dans un environnement non-pollué est une « qualité substantielle » de la prestation attendue par l'ensemble des usagers. « Il s'agit d'une tromperie sur les risques inhérents à l'utilisation du service fourni, dans la mesure où la RATP passe sous silence les conséquences sanitaires auxquelles ces clients sont exposés », expose l'association. En réponse à l'attaque, la RATP se défend en mettant en avant la « robustesse et la transparence » de son réseau de mesures et de surveillance de la qualité de l'air du métro. « L'entreprise communique les données des mesures, consultables en temps réel via un site dédié », explique-t-elle tout en rappelant ses différentes pistes pour réduire cette pollution : expérimentation de solutions de traitement d'air, généralisation de système de freinage sans frottement, renouvellement des ventilateurs, etc » conclue le site spécialisé.
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