Creative Commons - Pixabay
Trace ne veut pas dire pollution mais cela en dit tout de même long sur l’état des rivières. « Le constat des chercheurs concernant les pollutions des rivières est préoccupant : on retrouve des traces d’antibiotiques, d’antidouleurs, d'antidépresseurs, d'antiallergiques ou de bêtabloquants (un médicament pour réguler le rythme cardiaque) dans presque tous les cours d’eau du monde. Plus de 1 000 échantillons ont été prélevés dans les rivières de 104 pays. Aussi bien autour des grandes villes : Delhi, Séoul, New York que dans des villages africains ou perdus en Amazonie. D’autres prélèvements ont été réalisés dans les montagnes du Colorado, en Antarctique et bien sûr en France. Sur 258 cours d’eau analysés, seulement trois sont totalement vierges de résidus médicamenteux : deux en Islande et le troisième dans un village isolé du Venezuela » avance France Info.
Les traces de médicaments sont inhérentes au cycle du traitement des eaux usées. Preuve en est le lien entre ces traces et la qualité des infrastructures. « Cette étude montre d’ailleurs que les sites les plus contaminés se retrouvent dans les pays à faibles revenus, n’ayant pas de stations d'épuration performantes, notamment en Amérique du Sud, en Afrique subsaharienne et en Asie du Sud. Par ailleurs, dans certains pays pauvres, la pollution provient parfois directement de sites de production de médicaments. En France, cette pollution médicamenteuse se situe dans la moyenne des pays européens. Mais à l'échelle mondiale, on ne s’attendait pas à avoir autant de traces de médicaments humains dans les cours d'eau, explique l’un des auteurs Arnaud Chaumot, chercheur à l'Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement, (Inrae). Ce qui est inquiétant, c’est qu’il y a des niveaux d’imprégnation très importants par endroits. Un quart des rivières atteignent un niveau de pollution considéré comme dangereux pour les écosystèmes » poursuit la chaine d’info.
Outre les risques évidents de conséquences sur la biodiversité, cette diffusion de traces médicamenteuses inquiète pour des questions de santé publique. Les chercheurs s’interrogent sur la possibilité d’émergence de bactéries résistantes aux médicaments du fait de cet diffusion.
Les traces de médicaments sont inhérentes au cycle du traitement des eaux usées. Preuve en est le lien entre ces traces et la qualité des infrastructures. « Cette étude montre d’ailleurs que les sites les plus contaminés se retrouvent dans les pays à faibles revenus, n’ayant pas de stations d'épuration performantes, notamment en Amérique du Sud, en Afrique subsaharienne et en Asie du Sud. Par ailleurs, dans certains pays pauvres, la pollution provient parfois directement de sites de production de médicaments. En France, cette pollution médicamenteuse se situe dans la moyenne des pays européens. Mais à l'échelle mondiale, on ne s’attendait pas à avoir autant de traces de médicaments humains dans les cours d'eau, explique l’un des auteurs Arnaud Chaumot, chercheur à l'Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement, (Inrae). Ce qui est inquiétant, c’est qu’il y a des niveaux d’imprégnation très importants par endroits. Un quart des rivières atteignent un niveau de pollution considéré comme dangereux pour les écosystèmes » poursuit la chaine d’info.
Outre les risques évidents de conséquences sur la biodiversité, cette diffusion de traces médicamenteuses inquiète pour des questions de santé publique. Les chercheurs s’interrogent sur la possibilité d’émergence de bactéries résistantes aux médicaments du fait de cet diffusion.