Source Pixabay, image libre de droits
Dans un communiqué, l'ONG Greenpeace explique que ces premières plongées permettent d’obtenir davantage d’images du récif ainsi que des échantillons biologiques, nécessaires aux scientifiques pour mieux comprendre cet écosystème encore mystérieux, notamment pour procéder à des analyses d’ADN. Seuls des plongeurs sont en mesure d’effectuer de façon efficace et sélective ces prélèvements qui seront traités directement dans le laboratoire de l’Esperanza par l’équipe de scientifiques à bord.
« Ces plongées sont particulièrement engagées : l’eau est chargée de sédiments provenant de l’Amazone, les courants sont très forts et nous n’avons aucune visibilité lorsque nous commençons à descendre », explique Alexis Rosenfeld, plongeur-photographe. « Nous atteignons le fond, à une centaine de mètres de la surface, en quatre minutes. Sous les faisceaux de mes éclairages, une oasis de vie apparaît. L’émotion m’envahit. Nous découvrons des poches de vie, trésors de biodiversité, explorées par l’être humain pour la toute première fois et dont le mystère reste encore entier. »
Cette expédition de Greenpeace se déroule alors que la 51ème session du GIEC débute demain pour finaliser le rapport spécial sur les océans et la cryosphère, qui devrait souligner la nécessité urgente d’un traité mondial permettant une protection globale des océans.
« Nous nous attendons à ce que ce rapport confirme nos pires craintes : la crise climatique est aussi une crise des océans. L’une ne saurait être résolue sans résoudre l’autre », déclare François Chartier, chargé de campagne Océans pour Greenpeace, à bord de l’Esperanza.
Les océans jouent un rôle crucial dans le maintien de la vie sur Terre. Avec les calottes glaciaires, ils jouent un rôle essentiel dans la régulation de la température de notre planète, absorbant 90% de la chaleur excédentaire du système. En plus d’absorber 20 à 30% du carbone de l’atmosphère terrestre, les océans fournissent ou régulent la majeure partie de l’eau de pluie, de l’eau potable, de la nourriture et des systèmes météorologiques de la planète.
« A la veille d’importantes mobilisations partout dans le monde pour le climat, ce rapport sera un autre appel lancé aux gouvernements pour qu’ils réagissent à l’urgence climatique », poursuit François Chartier. « Nous avons besoin d’un traité mondial sur les océans fort, adopté l’année prochaine à l’ONU, qui ouvrira la voie à la création d’un réseau mondial d’aires marines protégées, exempt de toutes activités humaines néfastes et visant à protéger au moins 30% des océans. »
L’existence du Récif de l’Amazone au large du Brésil a été révélée en avril 2016, et sa présence dans les eaux guyanaises en 2018. Cet écosystème encore méconnu est menacé par des projets d’exploration pétrolière dans les eaux voisines du Brésil, par des sociétés pétrolières telles que BP. Selon les estimations de l’Agence nationale brésilienne du pétrole (ANP), le fond de la mer près du récif amazonien au Brésil pourrait contenir 14 milliards de barils de pétrole, soit l’équivalent de 5,2 Gt de CO2.
« Ces plongées sont particulièrement engagées : l’eau est chargée de sédiments provenant de l’Amazone, les courants sont très forts et nous n’avons aucune visibilité lorsque nous commençons à descendre », explique Alexis Rosenfeld, plongeur-photographe. « Nous atteignons le fond, à une centaine de mètres de la surface, en quatre minutes. Sous les faisceaux de mes éclairages, une oasis de vie apparaît. L’émotion m’envahit. Nous découvrons des poches de vie, trésors de biodiversité, explorées par l’être humain pour la toute première fois et dont le mystère reste encore entier. »
Cette expédition de Greenpeace se déroule alors que la 51ème session du GIEC débute demain pour finaliser le rapport spécial sur les océans et la cryosphère, qui devrait souligner la nécessité urgente d’un traité mondial permettant une protection globale des océans.
« Nous nous attendons à ce que ce rapport confirme nos pires craintes : la crise climatique est aussi une crise des océans. L’une ne saurait être résolue sans résoudre l’autre », déclare François Chartier, chargé de campagne Océans pour Greenpeace, à bord de l’Esperanza.
Les océans jouent un rôle crucial dans le maintien de la vie sur Terre. Avec les calottes glaciaires, ils jouent un rôle essentiel dans la régulation de la température de notre planète, absorbant 90% de la chaleur excédentaire du système. En plus d’absorber 20 à 30% du carbone de l’atmosphère terrestre, les océans fournissent ou régulent la majeure partie de l’eau de pluie, de l’eau potable, de la nourriture et des systèmes météorologiques de la planète.
« A la veille d’importantes mobilisations partout dans le monde pour le climat, ce rapport sera un autre appel lancé aux gouvernements pour qu’ils réagissent à l’urgence climatique », poursuit François Chartier. « Nous avons besoin d’un traité mondial sur les océans fort, adopté l’année prochaine à l’ONU, qui ouvrira la voie à la création d’un réseau mondial d’aires marines protégées, exempt de toutes activités humaines néfastes et visant à protéger au moins 30% des océans. »
L’existence du Récif de l’Amazone au large du Brésil a été révélée en avril 2016, et sa présence dans les eaux guyanaises en 2018. Cet écosystème encore méconnu est menacé par des projets d’exploration pétrolière dans les eaux voisines du Brésil, par des sociétés pétrolières telles que BP. Selon les estimations de l’Agence nationale brésilienne du pétrole (ANP), le fond de la mer près du récif amazonien au Brésil pourrait contenir 14 milliards de barils de pétrole, soit l’équivalent de 5,2 Gt de CO2.