Première réunion de l’Assemblée des Nations unies pour l’environnement

Jean Camier
24/06/2014


La nouvelle Assemblée des Nations unies pour l’environnement (UNEA) s’est réunie pour la première fois le 23 juin à Nairobi de Kenya. L’organisation internationale veut mettre les questions environnementales au même niveau que les autres grands sujets internationaux.



La première réunion de l’Assemblée des Nations unies pour l’environnement s’est tenue à Nairobi le lundi 23 juin. « Quelque 1 200 délégués et représentants de gouvernements d'environ 160 Etats, ainsi que des experts de haut niveau, ont pris part à l'ouverture des travaux qui se tiennent jusqu'à vendredi à Nairobi, siège du PNUE. La nouvelle UNEA se réunira tous les deux ans et pourra recommander des projets de résolution à l'Assemblée générale des Nations unies » détaille le quotidien Le Monde.
 
L’Assemblée des Nations unies pour l’environnement (UNEA), la plus haute institution pour l’environnement a été créée en mars 2013. C’est à l’occasion de la Conférence environnementale de Rio en juin 2012 que les pays représentés avaient décidé de renforcer le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE). L’objectif était alors de créer « une plateforme mondiale pour l'élaboration de politiques environnementales. »

Braconnage et déchets

La première session a abordé été l’occasion pour des associations ou institutions de présenter des rapports d’informations. « La Convention sur le commerce international des espèces menacées d'extinction (Cites) a appelé à agir plutôt qu'à discourir dans le combat contre le braconnage, notamment celui des éléphants d'Afrique et des rhinocéros qui a explosé depuis la fin des années 2000, alimenté par une forte demande d'ivoire en Asie et au Moyen-Orient » rapporte Le Monde.
 
Le PNUE a de son côté présenté un rapport sur les déchets plastiques et les risques que ceux-ci impliquent pour la vie marine. Le document du programme des Nations unies liste les conséquences dramatiques des déchets plastiques et souligne l’urgence de révolutionner la vision du recyclage mais aussi l’industrie des sacs et emballages. Sur ce sujet aussi, une coopération internationale serait nécessaire pour lutter contre un phénomène qui a créé des « continents flottants de déchets » qui intoxique la biodiversité et a des conséquences sur la qualité de l’alimentation.