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Trop c’est trop. Déjà que Uber est un groupe très largement contesté dans les pays où il chamboule le secteur du transport, l’image déplorable de Travis Kalanick est la goutte d’eau. Les actionnaires ont finalement obtenu le départ définitif du patron et fondateur du groupe. La semaine dernière Kalanick avait annoncé son retrait pour des raisons personnelles. Pas suffisant apparemment pour des grands actionnaires. « Le groupe fait face à des renvois et démissions en série depuis plusieurs mois, sur fond d’accusations de harcèlement ou de sexisme principalement, mais aussi de soupçons de vols de technologie. M. Kalanick, comme son bras droit Emil Michael qui a démissionné lundi, est accusé d’avoir personnellement encouragé des pratiques déplacées et brutales dans l’entreprise » raconte Le Figaro.
Dans un courrier le fondateur a essayé d’expliquer son retrait. « J’aime Uber plus que tout au monde et, dans cette période difficile de ma vie personnelle, j’ai accepté la demande des investisseurs de me retirer pour qu’Uber recommence à se développer plutôt que d’être parasité. »
C’est un signe positif à plusieurs égards. D’abord parce qu’il montre que le succès ne donne pas une licence de goujaterie, mais aussi parce qu’il montre que les actionnaires sont conscients des méfaits que peuvent entrainer les mauvais comportements. A l’inverse, on ose imaginer que la compagnie va prendre le contre pieds en mettant en place des pratiques vertueuses. « L'histoire de la Silicon Valley est jalonnée de PDG visionnaires, intraitables et parfois maudits qui, partis de rien, bouleversent le quotidien. Travis Kalanick s'imaginait dans la droite ligne des Steve Jobs, Bill Gates, Mark Zuckerberg et Elon Musk, qui ont personnifié des révolutions technologiques successives et grandi en même temps que leurs entreprises. Le nom du fondateur d'Uber restera associé à ce que les start-up californiennes peuvent offrir de pire: un management brutal et irrespectueux, une culture d'entreprise immature et sexiste, des scandales à répétition et de l'argent par milliard qui déconnecte de toute réalité » résume le quotidien français.
Dans un courrier le fondateur a essayé d’expliquer son retrait. « J’aime Uber plus que tout au monde et, dans cette période difficile de ma vie personnelle, j’ai accepté la demande des investisseurs de me retirer pour qu’Uber recommence à se développer plutôt que d’être parasité. »
C’est un signe positif à plusieurs égards. D’abord parce qu’il montre que le succès ne donne pas une licence de goujaterie, mais aussi parce qu’il montre que les actionnaires sont conscients des méfaits que peuvent entrainer les mauvais comportements. A l’inverse, on ose imaginer que la compagnie va prendre le contre pieds en mettant en place des pratiques vertueuses. « L'histoire de la Silicon Valley est jalonnée de PDG visionnaires, intraitables et parfois maudits qui, partis de rien, bouleversent le quotidien. Travis Kalanick s'imaginait dans la droite ligne des Steve Jobs, Bill Gates, Mark Zuckerberg et Elon Musk, qui ont personnifié des révolutions technologiques successives et grandi en même temps que leurs entreprises. Le nom du fondateur d'Uber restera associé à ce que les start-up californiennes peuvent offrir de pire: un management brutal et irrespectueux, une culture d'entreprise immature et sexiste, des scandales à répétition et de l'argent par milliard qui déconnecte de toute réalité » résume le quotidien français.