Pour les entreprises la RSE est une question d’image, mais pas seulement

09/09/2016


D’après un sondage Global Compact France publié par L’Express, 93% des entreprises penses que leur démarche RSE est avant tout une question d’image. Pour autant 95% des sondés estiment que ces enjeux vont être de plus en plus importants et 76% estiment qu’il s’agit d’une évolution du modèle économique.



ILD
95% des entreprises interrogées estiment que la RSE va devenir de plus en plus importante dans les années à venir, nous apprend une étude de Global Compact France publiée par L’Express. Plus intéressant encore, 70% des entreprises interrogées affirment avoir mis en place un service lié à ces problématiques et la plupart du temps en lien direct avec la direction générale.

« Sans surprise, les entreprises pensent que leur démarche RSE a surtout un impact sur leur image (93%), mais aussi, pour 91% des répondants sur leur pérennité à long terme. Un peu plus loin derrière, viennent les impacts en terme d'évolution du modèle économique (76%), de compétitivité (74%) ou de succès commerciaux (73%). 60% des entreprises interrogées affirment toutefois que leur politique RSE a permis des économies d'énergie, 51% que cela leur a permis de conquérir de nouveaux clients et 47% de développer de nouveaux produits » liste le site spécialisé Boursorama qui relaie les résultats de l’étude.
 

Prégnante mais pas centrale

S’il ressort beaucoup d’éléments positifs de l’étude de Global Compact France, il faut néanmoins noter que la révolution RSE n’est pas encore complètement opérée. Le concept est pris en compte par un nombre important et croissant d’entreprises mais il n’est pas dans l’ADN de la plupart d’entre elles. L’étude résume cette situation en expliquant que  : « d'importantes marges de progression existent pour que la RSE irrigue complètement le modèle économique de l'entreprise ».

« Les entreprises jugent à 52% que le manque de visibilité sur la création de valeur future freine l'intégration de la RSE dans leur modèle économique. 39% citent aussi le manque de temps, 38% les mentalités et 36% les freins financiers » rapporte Boursorama, soulignant une fois de plus l’importance de multiplier les travaux universitaires et de recherches sur les liens entre ces pratiques et la compétitivité.