La multiplication des appels d’offres pour des structures solaires émis par des collectivités locales est un bon signe. C’est le signe que les autorités locales ont compris qu’elles étaient le mieux à même d’identifier des installations adaptées aux problématiques des lieux et des personnes. Le tout permettant la montée en puissance de cette énergie en dehors des grandes politiques nationales.
Début décembre, la communauté de communes Loches Sud-Touraine a ainsi lancé un appel d’offres pour équiper douze de ses sites publics. « Les toitures utilisées seront celles de la nouvelle gendarmerie à Loches, de la maison médicale à Saint-Flovier, des ateliers relais à Preuilly-sur-Claise et à Genillé, du bâtiment communautaire à Montrésor, avec une puissance pour chacun d’entre eux de 36 kWc. Le gymnase communautaire du collège de Montrésor, situé à Beaumont-Village est lui aussi visé avec une puissance de 100 kWc. Pour les ombrières de parking, on retrouvera le centre de tri postal à Ligueil (100 kWc), le centre aquatique Naturéo à Loches (300 kWc), le centre d’appel Armatis Touraine à Tauxigny-Saint-Bauld (300 kWc), la base de loisirs à Chemillé-sur-Indrois et la crèche à Tauxigny-Saint-Bauld. Un dernier site, le bâtiment Ballart à Loches, sera mixte en accueillant à la fois sur ses toitures et ombrières des panneaux solaires avec une puissance de 245 kWc » nous apprend La Nouvelle République .
Ce genre d’approches doivent se généraliser. Car elles sont la garantie d’un accompagnement des structures qui permet de limiter les risques de ras le bol des populations qui voient s’ériger des grandes fermes solaires ou éoliennes. Elles permettent aussi de s’appuyer sur la spécificité du solaire qui a vocation à essaimer des installations peu visibles plutôt que de remplacer les traditionnelles centrales électriques. Mais encore faut-il que les collectivités le réalisent et multiplient les initiatives de ce type. Car réclamer moins de centralisation n’aurait de sens qu’en prenant en charge ce type de dossiers.