La ministre de l’Ecologie continue à prendre des positions peu orthodoxes qui confirment sa liberté de ton à un poste très politique. Ainsi mercredi 8 avril au micro de France Inter elle a affirmé à propos de la circulation alternée que « empêcher quelqu'un de prendre sa voiture, c'est une mesure privative de liberté, il faut qu'elle soit justifiée ».
Selon elle, il faut être prudent dans ce domaine et « personne ne peut ni imposer, ni vociférer, ni exiger ». Un nouveau pic de pollution menace la capitale mais pour la ministre il faut éviter de résumer le problème à la seule question de la circulation alternée.
Selon elle, il faut être prudent dans ce domaine et « personne ne peut ni imposer, ni vociférer, ni exiger ». Un nouveau pic de pollution menace la capitale mais pour la ministre il faut éviter de résumer le problème à la seule question de la circulation alternée.
Débat utile
Que l’on soit ou non convaincu de l’efficacité de la circulation alternée, la déclaration de la ministre de l’Ecologie a le mérite de lancer un débat fort utile dans le dossier de la lutte contre la pollution. Alors que le 23 mars dernier la circulation alternée avait été décidée lors du pic de pollution, les autorités se trouvent devant la même question aujourd’hui.
Pour les écologistes, Cécile Duflot en tête, la ministre de l’Ecologie avait trop tardé pour mettre en place la mesure. De son côté Ségolène Royal continue à défendre les mesures incitatives telles que les transports gratuits et les encouragements à utiliser des moyens alternatifs. L’éternelle opposition entre l’écologie positive ou coercitive reprend dans ce domaine de la lutte contre la pollution.
Sans qu’il soit possible de rejeter une approche plutôt qu’une autre du revers de la main, en termes de communication il est important que le gouvernement ne fasse pas parler d’écologie seulement lorsqu’il empêche la moitié des automobilistes à utiliser leur véhicule. Dans les faits, même si l’intérêt pour ces sujets est de plus en plus vif, l’écologie doit petit à petit prendre une place dans la vie des citadins sans n’être qu’une complication.
Pour les écologistes, Cécile Duflot en tête, la ministre de l’Ecologie avait trop tardé pour mettre en place la mesure. De son côté Ségolène Royal continue à défendre les mesures incitatives telles que les transports gratuits et les encouragements à utiliser des moyens alternatifs. L’éternelle opposition entre l’écologie positive ou coercitive reprend dans ce domaine de la lutte contre la pollution.
Sans qu’il soit possible de rejeter une approche plutôt qu’une autre du revers de la main, en termes de communication il est important que le gouvernement ne fasse pas parler d’écologie seulement lorsqu’il empêche la moitié des automobilistes à utiliser leur véhicule. Dans les faits, même si l’intérêt pour ces sujets est de plus en plus vif, l’écologie doit petit à petit prendre une place dans la vie des citadins sans n’être qu’une complication.