ILD
Dans un texte aux allures de carnet de bord, l’ONG Greenpeace décrit son expédition dans le Parc national du Cabo Orange. Une région au Nord du Brésil, là où l’Amazone se jette dans l’Océan Atlantique. « Cette région a été classée « parc national » en raison de la grande pertinence écologique de sa faune et de sa flore. Le parc est l'habitat de nombreuses espèces protégées comme la tortue verte, le lamantin de l'Amazone et le jaguar. En Amazonie, c'est le seul parc se trouvant sur le littoral. La biodiversité y est donc très différente de celle que l'on trouve à l'intérieur des terres. Il comprend 200 kilomètres de côtes et s'étend jusqu'à 10 kilomètres sur l'océan. Les écosystèmes en présence sont très variés : forêts, savanes, et une longue ceinture de mangroves » explique le texte publié sur le site de l’ONG.
« Le chemin est long. Très long. C'est le noir complet et notre bateau file à toute vitesse sur le fleuve. Les heures passent. Les kilomètres défilent. Au moment où nous arrivons à l'entrée de la mangrove, le jour a déjà pointé le bout de son nez depuis un moment. Nous ralentissons et pénétrons tout doucement cet endroit à la végétation luxuriante. Après quelques minutes, il est temps de descendre du bateau et de poursuivre à pied » raconte le narrateur.
Avec des détails qui permettent d’imaginer la beauté et l’exotisme de cette biodiversité extraordinaire, l’auteur nous parle de « l’opulence de la biodiversité ». Une richesse qu’il oppose aux projets pétroliers dans les alentours. « C'est à 200 kilomètres de là que se situe le site d'exploration pétrolière le plus proche, attribué à Total par le gouvernement brésilien. En plus de menacer le récif de l'Amazone, ces projets écocides pourraient avoir de très graves conséquences à terre en cas de marée noire. La mangrove est un espace entièrement plat, qui bénéficie de l'influence de l'océan grâce aux marées. Si une marée noire devait arriver jusque-là, le pétrole se déposerait sur les racines, le sol et les branches au moment des marées descendantes et étoufferait complètement la végétation qui, privée d'oxygène, viendrait à mourir » craint l’auteur.
Un incident de ce type serait particulièrement destructeur pour cette faune et cette flore si rares et dont la composition empêcherait toute opération de nettoyage.
« Le chemin est long. Très long. C'est le noir complet et notre bateau file à toute vitesse sur le fleuve. Les heures passent. Les kilomètres défilent. Au moment où nous arrivons à l'entrée de la mangrove, le jour a déjà pointé le bout de son nez depuis un moment. Nous ralentissons et pénétrons tout doucement cet endroit à la végétation luxuriante. Après quelques minutes, il est temps de descendre du bateau et de poursuivre à pied » raconte le narrateur.
Avec des détails qui permettent d’imaginer la beauté et l’exotisme de cette biodiversité extraordinaire, l’auteur nous parle de « l’opulence de la biodiversité ». Une richesse qu’il oppose aux projets pétroliers dans les alentours. « C'est à 200 kilomètres de là que se situe le site d'exploration pétrolière le plus proche, attribué à Total par le gouvernement brésilien. En plus de menacer le récif de l'Amazone, ces projets écocides pourraient avoir de très graves conséquences à terre en cas de marée noire. La mangrove est un espace entièrement plat, qui bénéficie de l'influence de l'océan grâce aux marées. Si une marée noire devait arriver jusque-là, le pétrole se déposerait sur les racines, le sol et les branches au moment des marées descendantes et étoufferait complètement la végétation qui, privée d'oxygène, viendrait à mourir » craint l’auteur.
Un incident de ce type serait particulièrement destructeur pour cette faune et cette flore si rares et dont la composition empêcherait toute opération de nettoyage.