Creative Commons - Pixabay
Surpeuplés, blessés, sous des couches d’excréments, les poulets élevés en industrie sont dans des conditions déplorables. Une nouvelle vidéo du groupe L214, qui dénonce les conditions animales dans les abattoirs et lieux d’élevage, montre à quel point la situation est catastrophique. Les images et découvertes de L214, mises en valeur par une enquête publiée la semaine dernière par Le Parisien-Aujourd’hui en France peuvent participer à faire changer les choses.
Le quotidien montre en effet que les mauvais traitements des poulets ont pour cause immédiate l’utilisation massive d’antibiotiques. « Attention, ce n'est pas tout à fait interdit : depuis 2006, un règlement européen interdit certains antibiotiques, comme les additifs antibiotiques, facteurs de croissance. Mais des antibiotiques à visée thérapeutique restent autorisés, comme le précise le site du ministère de l’Agriculture, pour traiter des maladies bactériennes. Ils peuvent être utilisés à titre préventif ou curatif, et à cause du risque de contagion, le vétérinaire peut être amené à traiter l’ensemble du groupe sans attendre que tous les animaux manifestent des symptômes » précise le journal.
Reste que l’utilisation de plus en plus généralisée et causée par les conditions de productions et non des épisodes ponctuels et imprévus, interroge sur le fonctionnement de cette industrie. « En clair, ce traitement médicamenteux est quasi lié à l’intensification et l’industrialisation des pratiques d’élevage, dans les années 1950 » commente Le Parisien. Ce n’est plus qu’on soigne des animaux malades mais qu’on compense des conditions déplorables d’élevage.
Avec cet état de fait, les défenseurs des animaux espèrent que les enjeux de santé public vont participer à la prise de conscience de l’opinion publique. « C’est en effet cela, le principal problème : la prise d’antibiotiques, répétée ou ponctuelle, peut conduire à l’émergence de bactéries résistantes qui vont rendre les traitements antibiotiques moins efficaces. Et même propager de nouvelles infections à grande échelle. Pour le poulet, mais aussi pour l’humain... et la collectivité » lit-on plus loin.
Lire ici en intégralité l’article sur le site du Parisien-Aujourd’hui en France
Le quotidien montre en effet que les mauvais traitements des poulets ont pour cause immédiate l’utilisation massive d’antibiotiques. « Attention, ce n'est pas tout à fait interdit : depuis 2006, un règlement européen interdit certains antibiotiques, comme les additifs antibiotiques, facteurs de croissance. Mais des antibiotiques à visée thérapeutique restent autorisés, comme le précise le site du ministère de l’Agriculture, pour traiter des maladies bactériennes. Ils peuvent être utilisés à titre préventif ou curatif, et à cause du risque de contagion, le vétérinaire peut être amené à traiter l’ensemble du groupe sans attendre que tous les animaux manifestent des symptômes » précise le journal.
Reste que l’utilisation de plus en plus généralisée et causée par les conditions de productions et non des épisodes ponctuels et imprévus, interroge sur le fonctionnement de cette industrie. « En clair, ce traitement médicamenteux est quasi lié à l’intensification et l’industrialisation des pratiques d’élevage, dans les années 1950 » commente Le Parisien. Ce n’est plus qu’on soigne des animaux malades mais qu’on compense des conditions déplorables d’élevage.
Avec cet état de fait, les défenseurs des animaux espèrent que les enjeux de santé public vont participer à la prise de conscience de l’opinion publique. « C’est en effet cela, le principal problème : la prise d’antibiotiques, répétée ou ponctuelle, peut conduire à l’émergence de bactéries résistantes qui vont rendre les traitements antibiotiques moins efficaces. Et même propager de nouvelles infections à grande échelle. Pour le poulet, mais aussi pour l’humain... et la collectivité » lit-on plus loin.
Lire ici en intégralité l’article sur le site du Parisien-Aujourd’hui en France