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Les boues rouges rejetées au large de la ville de Cassis près de Marseille continue de susciter de fortes oppositions entre la ministre de l’Environnement, Ségolène Royal et le Premier ministre Manuel Valls. Dans l’émission de France 3 Thalassa diffusée vendredi 2 septembre la ministre a critiqué le chef du gouvernement qui a autorisé fin 2015 l’usine Alteo située sur le territoire de la ville de Gardanne à rejeter pour six ans ces boues polluantes.
« « Je gouverne, je décide, chacun doit être à sa tâche avec l’esprit et le sens du collectif », avait rétorqué vendredi Manuel Valls à l’adresse de sa ministre. « Je maintiens ma position » , réaffirme lundi Mme Royal. « Cette décision n’est à mes yeux pas acceptable. Il ne s’agit pas d’une parole polémique, mais d’une parole légitime » rapporte le journal Le Monde.
« « Je gouverne, je décide, chacun doit être à sa tâche avec l’esprit et le sens du collectif », avait rétorqué vendredi Manuel Valls à l’adresse de sa ministre. « Je maintiens ma position » , réaffirme lundi Mme Royal. « Cette décision n’est à mes yeux pas acceptable. Il ne s’agit pas d’une parole polémique, mais d’une parole légitime » rapporte le journal Le Monde.
Priorité écologique ou économique
« L’industriel, qui a rejeté pendant cinquante ans des « boues rouges », toxiques, en plein coeur de l’actuel Parc national des calanques, a dû modifier ses procédés de production d’alumine à partir de bauxite et ne rejette plus qu’un liquide filtré. Ses opposants continuent de dénoncer ces effluents comme très polluants. La décision de poursuivre l’activité d’Alteo permet « à l’activité économique et à des milliers d’emplois d’être préservés », avait fait observer vendredi Manuel Valls, tout en soulignant que les questions d’environnement avaient été prises en compte dans un protocole » continue le quotidien.
De son côté dans une interview au journal Le Parisien, la ministre a affirmé : « On ne doit pas opposer économie et écologie. L’urgence pour les centaines de salariés d’Altéo est de se préoccuper au plus vite d’une transition vers un secteur d’avenir ».
De son côté dans une interview au journal Le Parisien, la ministre a affirmé : « On ne doit pas opposer économie et écologie. L’urgence pour les centaines de salariés d’Altéo est de se préoccuper au plus vite d’une transition vers un secteur d’avenir ».