Pollution : les écoles parisiennes concernées par des concentrations inquiétantes

28/03/2019


D’après les données de l’association Respire publiées par Le Monde, 91% des établissements scolaires de la région parisienne sont concernés par des taux supérieurs au plafond fixé par l’OMS.



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La qualité de l’air est une question centrale pour la santé de nos enfants. D’autant que les plus jeunes sont avec les plus vieux les plus vulnérables. Une situation qui fait prendre une ampleur toute particulière aux résultats de l’enquête de l’association qui viennent d’être publiés par Le Monde. « Le but de ce classement inédit n’est pas de proposer un énième palmarès des établissements sur la base d’un nouvel indice, fût-il de santé publique, mais de fournir une information qui fait aujourd’hui défaut : quelle est la qualité de l’air que nos enfants respirent à l’école ? Les enfants sont les premières victimes de la pollution de l’air. Asthme, infections respiratoires, altérations des fonctions pulmonaires, retard cognitif, autisme… elle a un « impact dévastateur » et « souvent négligé » sur leur santé et leur développement, alertait l’Organisation mondiale de la santé (OMS) dans un rapport accablant publié fin octobre 2018 » écrit le quotidien du soir.

La principale leçon de ce rapport est que les plafonds de l’OMS sont très largement dépassés pour la plupart des établissements scolaires. « Pour les PM2,5, les plus dangereuses car elles pénètrent profondément les voies respiratoires, 91 % des établissements d’Ile-de France (11 427), dont tous ceux situés à Paris (2 114), ne respectent pas le plafond de l’OMS fixé à 10 microgrammes par mètre cube en moyenne annuelle. Une cinquantaine d’écoles affichent même des concentrations environ deux fois supérieures (entre 19 et 20  µg/m3). La quasi-totalité des établissements parisiens (97 %) dépassent également la limite de l’OMS pour les PM10 (20 µg/m3) et la moitié à l’échelle de la région. Cette proportion est de 28 % pour le NO2 à Paris et de 6 % au niveau de l’Ile-de-France » précise Le Monde. Avec force de cartes et classements, le quotidien montre que les valeurs sanitaires légales sont loin d’être respectées. Sans que l’on puisse mesurer les conséquences à long terme, ces données méritent d’être largement relayées.