Source : Pixabay, image libre de droits.
D’après le journal italien local Il Mattino, à la demande du maire de la ville San Vitaliano, les propriétaires de cheminée ou de four à pizza traditionnel devront se munir, avant le 29 février, des filtres destinés à diminuer les émissions de particules fines. Les récalcitrants pourraient essuyer une amende allant de 200 à 1 032 euros.
Un article en ligne du journal Le Monde explique que « l'Italie connaît un fort épisode de pollution qui a conduit plusieurs villes à prendre des mesures. » Ainsi, « à partir du 28 décembre, Milan, Rome, Pavie ou encore Bergame ont interdit ou restreint la circulation automobile pendant la journée. A Naples, seuls les véhicules aux normes européennes d'émission Euro 4 et supérieures peuvent circuler cette semaine. »
Un article en ligne du journal Le Monde explique que « l'Italie connaît un fort épisode de pollution qui a conduit plusieurs villes à prendre des mesures. » Ainsi, « à partir du 28 décembre, Milan, Rome, Pavie ou encore Bergame ont interdit ou restreint la circulation automobile pendant la journée. A Naples, seuls les véhicules aux normes européennes d'émission Euro 4 et supérieures peuvent circuler cette semaine. »
Une mesure qui touche à un véritable mode de vie
L’article souligne qu’ « à San Vitaliano, ville d'un peu plus de 6 000 habitants, les restaurateurs ne sont pas vraiment prêts à abandonner la cuisson traditionnelle de la pizza. »
Ainsi, « interrogé par le quotidien La Repubblica, Giuseppe Lerro, pizzaïolo de cette localité du sud de l'Italie dit ne rien vouloir changer du tout : « Nous resterons ouverts, comme toujours », assure-t-il en s'offusquant du fait que les villes alentour, et surtout Naples, ne subissent pas les même restrictions. »
L’article ajoute qu’ « un autre restaurateur affirme que l'installation de filtres anti-pollution coûterait près de 20 000 euros. »
Quant au maire de la ville, Antonio Falcone, instigateur de cette mesure qui déplaît, il se défend : « Je ne suis pas le maire anti-pizza, j'appelle juste les uns et les autres à se mettre aux normes. L'ordonnance n'est pas valable seulement pour les pizzerias mais aussi pour l'industrie et les cheminées privées. »
Or, comme l’affirme l’article du Monde, « sa ville connaît des niveaux de pollution record. Selon une étude citée par Il Mattino, le niveau de pollution autorisé y a été dépassé 114 jours en 2015, contre 86 à Milan, la seconde ville du pays, et 59 à Naples. Aucune étude n'indique en revanche dans quelle mesure les particuliers ou les restaurateurs sont responsables de ces fortes émissions. »
Lire l'intégralité de l'article du journal Le Monde ici
Ainsi, « interrogé par le quotidien La Repubblica, Giuseppe Lerro, pizzaïolo de cette localité du sud de l'Italie dit ne rien vouloir changer du tout : « Nous resterons ouverts, comme toujours », assure-t-il en s'offusquant du fait que les villes alentour, et surtout Naples, ne subissent pas les même restrictions. »
L’article ajoute qu’ « un autre restaurateur affirme que l'installation de filtres anti-pollution coûterait près de 20 000 euros. »
Quant au maire de la ville, Antonio Falcone, instigateur de cette mesure qui déplaît, il se défend : « Je ne suis pas le maire anti-pizza, j'appelle juste les uns et les autres à se mettre aux normes. L'ordonnance n'est pas valable seulement pour les pizzerias mais aussi pour l'industrie et les cheminées privées. »
Or, comme l’affirme l’article du Monde, « sa ville connaît des niveaux de pollution record. Selon une étude citée par Il Mattino, le niveau de pollution autorisé y a été dépassé 114 jours en 2015, contre 86 à Milan, la seconde ville du pays, et 59 à Naples. Aucune étude n'indique en revanche dans quelle mesure les particuliers ou les restaurateurs sont responsables de ces fortes émissions. »
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