Pollution de l’air, plus d’un million de morts chaque année en Inde

20/02/2017


L’Inde vient de rejoindre la Chine en nombre de morts par an liés à la pollution. Avec 1,1 million de décès prématurés liés à la qualité de l’air, c’est le quart des 4,2 millions de morts chaque année dans le monde.



ILD
L’Inde et la Chine, à eu deux totalisent plus de deux millions de morts prématurées liées à la pollution de l’air. Des chiffres alarmants qui montrent que l’Inde fait désormais jeu égal avec le pays le plus polluant du monde. D’après une enquête de l’Health Effects Insititute et l’Institute for Health Metrics and Evaluation, deux organismes de recherche américains, la deuxième puissance démographique du monde a vu la qualité de son air se détériorer très fortement ces dernières années.

L’an dernier les deux instituts estiment que 1,1 million de personnes sont mortes de manière prématurée à cause de la pollution de l’air. Un chiffre énorme et qui ne s’explique pas seulement par le nombre d’habitants. Avec environ 18% de la population mondiale, le pays compte environ 25% des décès prématurés. « Le principal responsable, explique-t-il, ce sont les particules fines, des particules bien plus fines qu'un cheveu. En Chine, 40 % de la pollution de l'air vient des industries du charbon, des voitures. En Inde, la pollution vient aussi des feux agricoles, des usines de briques situées tout près des villes, et en plus, du fait de brûler des combustibles à l'intérieur de la maison, ce qui a impact important sur les femmes et les enfants qui passent parfois toute la journée près de ces poêles » explique le directeur de Health Effect Institute, cité par RFI.

La raison pour laquelle l’Inde rattrape la Chine c’est que, malgré encore beaucoup d’incohérences et de marge de progression, Pékin a mis en place des mesures de lutte contre la pollution, ce n’est pas le cas pour l’Inde. Le phénomène a beau s’accentuer de manière très inquiétante depuis des années, aucune mesure significative n’a été prise pour tenter d’inverser la tendance.

Lire ici en intégralité l’article sur le site de RFI