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Le bras de fer n’est pas nouveau mais il donne cette fois lieu à une guerre de chiffres. « Le géant pétrogazier français émettrait quatre fois plus de gaz à effet de serre qu’annoncé, selon un nouveau calcul de son bilan carbone effectué par Greenpeace, publié mercredi 2 novembre. « L’estimation trouve un résultat près de quatre fois supérieur à celui que communique la major, soit un total d’émission de 1,6 milliard de tonnes d’équivalent CO2, alors que le groupe indique avoir émis 455 millions de tonnes » sur l’année 2019, conclue l’ONG environnementale, qui a commandé ce rapport au cabinet Factor-X » relève l’Agence France presse.
La branche française de l’ONG reconnait elle-même que ses chiffres sont sujets à discussion étant donné « le manque de transparence évident de TotalEnergies ». Mais l’association souligne par la même occasion que ses estimations restent plus crédibles que celles du groupe si l’on regarde le reste du secteur.
« La suspicion d’une sous-estimation est renforcée, selon Greenpeace, par la comparaison avec le bilan du britannique Shell, 3,6 fois plus élevé que celui de TotalEnergies alors que sa production de pétrole et gaz est seulement 1,22 fois supérieure et ses ventes de pétrole 1,6 fois plus importantes. Alors que les méthodologies de bilan carbone sont complexes et discutées, l’ONG affirme que son chiffrage, « sans prétendre à une “vérité absolue” », est une « contribution au débat » » poursuit l’AFP.
La dépêche montre ensuite le bras de fer qui se joue entre l’ONG et l’énergéticien : « Greenpeace annonce avoir signalé ces informations à l’Autorité des marchés financiers. En mars, l’ONG a assigné en justice TotalEnergies pour pratiques commerciales trompeuses, pour ses publicités qualifiées de « greenwashing ». »
De son côté, le groupe pétrolier a répondu en utilisant les mêmes arguments que l’ONG spécialisée sur les sujets environnementaux. C’est-à-dire en critiquant la méthodologie d’évaluation qualifiée de « douteuse ».
La branche française de l’ONG reconnait elle-même que ses chiffres sont sujets à discussion étant donné « le manque de transparence évident de TotalEnergies ». Mais l’association souligne par la même occasion que ses estimations restent plus crédibles que celles du groupe si l’on regarde le reste du secteur.
« La suspicion d’une sous-estimation est renforcée, selon Greenpeace, par la comparaison avec le bilan du britannique Shell, 3,6 fois plus élevé que celui de TotalEnergies alors que sa production de pétrole et gaz est seulement 1,22 fois supérieure et ses ventes de pétrole 1,6 fois plus importantes. Alors que les méthodologies de bilan carbone sont complexes et discutées, l’ONG affirme que son chiffrage, « sans prétendre à une “vérité absolue” », est une « contribution au débat » » poursuit l’AFP.
La dépêche montre ensuite le bras de fer qui se joue entre l’ONG et l’énergéticien : « Greenpeace annonce avoir signalé ces informations à l’Autorité des marchés financiers. En mars, l’ONG a assigné en justice TotalEnergies pour pratiques commerciales trompeuses, pour ses publicités qualifiées de « greenwashing ». »
De son côté, le groupe pétrolier a répondu en utilisant les mêmes arguments que l’ONG spécialisée sur les sujets environnementaux. C’est-à-dire en critiquant la méthodologie d’évaluation qualifiée de « douteuse ».