Politique anti diesel à Paris, les chauffeurs d’autocars mécontents

21/12/2016


400 autocars ont manifesté à Paris contre la politique anti diesel de la mairie de mairie. Ils s’insurgent contre la hausse des prix du stationnement pour les autocars à partir du 2 janvier. Reçus à la mairie, ils ont rappelé qu’ils étaient des vecteurs importants pour le tourisme et que les pénaliser pourrait avoir des conséquences sur ce secteur fragilisé.



ILD
La mairie de Paris déclare la guerre au diesel et les chauffeurs d’autocars le prennent très au sérieux. D’après les informations de France Bleue près de 400 autocars ont manifesté place de la Nation mardi 20 décembre pour dénoncer la politique anti-diesel de la mairie de Paris. « La Fédération nationale des transports de voyageurs (FNTV), principal organisateur du mouvement, a été reçue en fin d'après-midi avec l'Unostra et l'OTRE, deux autres fédérations professionnelles, par l'adjoint chargé du Tourisme à la mairie de Paris, Jean-François Martins » raconte la radio.

Les chauffeurs ont expliqué à la municipalité qu’il n’existait pas d’alternative intéressante au diesel pour ces véhicules de transport de personnes. Une réunion que les représentants syndicaux ont jugé peu utile ne débouchant sur aucun engagement de la part de la mairie. Selon eux, l’objectif d’interdiction du diesel à l’horizon 2020 est complètement surréaliste quand aucune mesure intéressante n’est étudiée pour permettre l’évolution des motorisations ou des enjeux industriels.

« Les autocaristes demandent également à la mairie de Paris d'annuler "la hausse des prix du stationnement dès le 1er janvier 2017". Selon les organisations professionnelles, cette mesure pourrait contraindre les plus petites entreprises à mettre la clef sous la porte. La municipalité propose "éventuellement des ajustements mais à recettes constantes pour la ville". Insuffisant pour la Fédération nationale des transports de voyageurs (FNTV) qui rappelle que "sans autocar", il n'y a "pas de groupe de touristes" » raconte France Bleue à propos de l’évolution de la politique de stationnement qui va favoriser les véhicules qui polluent le moins. Un argument qui pourrait faire mouche alors que la baisse du tourisme à Paris est un sujet de préoccupation pour l’économie de la capitale.