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Ce qu’ils ont observé confirme les inquiétudes. De retour d’une année d’exploration au pôle Nord, l’équipe de scientifique embarquée a rapidement lancé un appel. L’une des premières déclarations de l’équipage en mettant le pied sur terre en Allemagne a été de prédire que la glace pourrait disparaitre l’été si le réchauffement climatique se poursuit à ce rythme. « Un diagnostic confirmé par des observations satellites aux Etats-Unis qui ont révélé que la banquise d’été avait fondu jusqu’à la deuxième superficie la plus petite jamais enregistrée, après 2012. En hiver, où ils ont affronté la nuit absolue pendant plusieurs mois, les scientifiques ont également mesuré des températures beaucoup plus chaudes qu’il y a quelques décennies. Plusieurs centaines d’experts et scientifiques de 20 pays ont séjourné en se relayant sur le navire, qui s’est laissé glisser avec les glaces selon la dérive polaire, ce courant océanique qui s’écoule d’est en ouest dans l’océan Arctique. Pour mener à bien les recherches, un camp a été établi, amarré à un morceau de banquise et composé de quatre stations scientifiques dans un rayon allant jusqu’à 40 km autour du bateau » nous explique Le Monde.
Les chercheurs annoncent 150 térabits de données récoltées dans des échantillons prélevées. « Ils promettent de livrer des informations précieuses pour comprendre « les processus complexes » en jeu au pôle Nord qui conduisent à un réchauffement climatique plus accéléré encore dans cette région que dans le reste du monde. Pendant un an, ils ont ainsi pu observer plus d’une centaine de paramètres. Cela a permis « une percée dans la compréhension du système climatique de l’Arctique », selon Markus Rex. La mission, dotée d’un budget de 140 millions d’euros, a étudié à la fois l’atmosphère, l’océan, la banquise et l’écosystème pour recueillir des données évaluant l’impact du changement climatique. L’analyse complète jusqu’à leur diffusion dans des publications scientifiques devrait prendre un ou deux ans » appuie le quotidien.
Les chercheurs annoncent 150 térabits de données récoltées dans des échantillons prélevées. « Ils promettent de livrer des informations précieuses pour comprendre « les processus complexes » en jeu au pôle Nord qui conduisent à un réchauffement climatique plus accéléré encore dans cette région que dans le reste du monde. Pendant un an, ils ont ainsi pu observer plus d’une centaine de paramètres. Cela a permis « une percée dans la compréhension du système climatique de l’Arctique », selon Markus Rex. La mission, dotée d’un budget de 140 millions d’euros, a étudié à la fois l’atmosphère, l’océan, la banquise et l’écosystème pour recueillir des données évaluant l’impact du changement climatique. L’analyse complète jusqu’à leur diffusion dans des publications scientifiques devrait prendre un ou deux ans » appuie le quotidien.