Pluies meurtrières au Venezuela : au moins vingt morts dans un bilan provisoire

Sébastien Arnaud
26/08/2021


De fortes pluies et orages touchent l’ouest du Venezuela depuis quelques jours. Inondations et destructions de logements alourdissent le bilan humain qui s’élève pour l’heure à vingt morts et dix-sept disparus.



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Des pluies et des orages qui ont pris des airs de catastrophe naturelle. Au Venezuela le bilan s’alourdit de jour en jour au fur et à mesure que la situation empire. « Au moins 20 personnes sont mortes et 17 sont portées disparues, conséquence de pluies diluviennes qui se sont abattues sur l’ouest du Venezuela, ont annoncé mercredi 25 août les autorités locales. Trois communes de l’Etat de Merida (ouest du pays) ont été les plus durement touchées. Le bilan des morts « a augmenté aujourd’hui à 20 », contre 15 la veille, a fait savoir un responsable local, Jehyson Guzman » selon une dépêche de l’Agence France presse.
Le gouvernement du pays a annoncé que plus de 50 000 personnes ont été touchés par les intempéries alors que les prévisions météorologiques annonçaient encore une dizaine de jours de pluies et d’orages cataclysmiques. 

« La rivière Mocoties a débordé de son lit et est entrée dans les principales rues de la ville de Tovar. La zone est privée d’électricité et de téléphone tandis que les accès sont bloqués par les eaux. Neuf Etats – Merida, Tachira, Zulia, Apure, Monagas, Delta Amacuro, Amazonas, Bolivar et Aragua – sont en situation d’« urgence », a déclaré M. Ceballos. « Je donne le feu vert à toutes les opérations logistiques et financières en faveur de ces Etats », a déclaré le président, Nicolas Maduro. Les fortes pluies ont détruit plus de 8 000 habitations dans 11 des 23 Etats du pays, selon le chef de l’Etat, qui a lié les pluies diluviennes au « changement climatique ». Les précipitations touchent également la capitale, Caracas » poursuit l’AFP.

Les conséquences des intempéries sont d’autant plus accentuées qu’elles ont frappé des zones vallonnées et quartiers pauvres où les infrastructures sont précaires. Eau qui dévale et glissements de terrains ont ainsi causé des scènes de panique.