Creative Commons - Pixabay
28 milliards d’euros pour la transition écologique. Un montant auquel les militants les plus ambitieux n’auraient pas osé rêver. Mais dans le contexte du grand robinet public ouvert, le montant est tout juste au niveau de ce que le gouvernement avait annoncé. Le Haut conseil pour le climat (HCC) a étudié les mesures et répartitions du plan de relance. « Il s'est plus particulièrement intéressé aux conséquences de ce plan sur la trajectoire bas-carbone du pays qui vise la neutralité en 2050. Il a donc étudié, une par une, toutes les mesures pour évaluer quels seront leurs effets sur les émissions de carbone et par conséquent sur la trajectoire fixée par la stratégie nationale bas-carbone (SNBC). Surtout que la France est déjà en retard sur ces objectifs, il ne faudrait pas que le plan de relance aggrave la situation » rapporte Actu-Environnement.
Le HCC s’est ainsi penché sur les mesures pour s’assurer principalement que la relance ne profite pas aux activités qui iraient à l’encontre des objectifs officiels en classant les mesures favorables, défavorables, neutres ou ambigues. « Selon cette cotation, le plan de relance affiche 28 Md€ favorables à l'atténuation des émissions et 70 Md€ dans la continuité. Le HCC n'a relevé aucune mesure directement défavorable au climat. On n'est donc pas loin des 30 milliards d'euros promis à la transition écologique. « Il s'agit d'un montant conséquent et proche de celui évalué par le Gouvernement, mais dont le contenu diffère en partie », nuance Corinne Le Quéré, présidente du HCC. « Certaines mesures sont qualifiées de favorables par le Gouvernement alors qu'elles ne le sont qu'en partie. À l'inverse, certaines sont neutres alors qu'elles ont des effets positifs, par exemple le verdissement des ports », détaille la présidente. Par ailleurs, 2 % du budget aura des effets ambiguës telles que la digitalisation de la formation professionnelle, la prime à la conversion automobile ou encore le soutien à la filière animale. « Les aides à la conversion des véhicules par exemple ne spécifient pas un niveau d'émission des véhicules assez faible pour être favorable à la SNBC », détaille Olivier Fontan, directeur exécutif du HCC » compile Actu-Environnement.
Lire en intégralité l’article du site Actu-Environnement
Le HCC s’est ainsi penché sur les mesures pour s’assurer principalement que la relance ne profite pas aux activités qui iraient à l’encontre des objectifs officiels en classant les mesures favorables, défavorables, neutres ou ambigues. « Selon cette cotation, le plan de relance affiche 28 Md€ favorables à l'atténuation des émissions et 70 Md€ dans la continuité. Le HCC n'a relevé aucune mesure directement défavorable au climat. On n'est donc pas loin des 30 milliards d'euros promis à la transition écologique. « Il s'agit d'un montant conséquent et proche de celui évalué par le Gouvernement, mais dont le contenu diffère en partie », nuance Corinne Le Quéré, présidente du HCC. « Certaines mesures sont qualifiées de favorables par le Gouvernement alors qu'elles ne le sont qu'en partie. À l'inverse, certaines sont neutres alors qu'elles ont des effets positifs, par exemple le verdissement des ports », détaille la présidente. Par ailleurs, 2 % du budget aura des effets ambiguës telles que la digitalisation de la formation professionnelle, la prime à la conversion automobile ou encore le soutien à la filière animale. « Les aides à la conversion des véhicules par exemple ne spécifient pas un niveau d'émission des véhicules assez faible pour être favorable à la SNBC », détaille Olivier Fontan, directeur exécutif du HCC » compile Actu-Environnement.
Lire en intégralité l’article du site Actu-Environnement