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Pétrole : la baisse des stocks de pétrole fait grimper les prix

12/08/2020



Au-dessus de 40 dollars le baril, les cours du pétrole ont augmenté mercredi 12 aout en lien avec l’annonce de la baisse des stocks de pétrole annoncée par les États-Unis. La situation confirme un retour à l’avant Covid-19 d’un secteur que l’on annonce toujours mort trop tôt.



Creative Commons - Pixabay
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Non, le pétrole n’est pas mort. Et la mauvaise passe qu’a représenté le Covid-19 et les ralentissements économiques n’ont pas chamboulé les équilibres du secteur. En témoigne les réactions des marchés financiers quand sont annoncés des stocks américains en baisse. « Les cours du WTI et du Brent sont en nette hausse mercredi après-midi, le premier grimpant de 2,16% à 42,51 dollars le baril et le second s'adjugeant 1,82% à 45,31 dollars. Des gains qui font suite à des stocks de pétroles aux Etats-Unis beaucoup plus en baisse que prévu : les stocks de brut ont en effet reculé de 4,512 millions de barils lors de la semaine s'achevant le 7 août, alors que le marché tablait sur -2,875 millions. Les stocks de distillé ont, eux, chuté de 2,322 millions de baril, là où le consensus espérait qu'ils augmentent de 357 000 » rapporte Boursorama .

Depuis des années on annonce le pic pétrolier et l’avènement de logiques économiques différentes dans le secteur. Et pourtant, crise après crise, les signaux d’une reprise se ressemblent et le pétrole reste un monde à part où les fluctuations économiques dépendent avant tout de l’offre et de la demande. Mais aussi pour une large part du rôle des pays exportateurs et leur capacité à se mettre d’accord. Même si en l’espèce, les équilibres économiques ont plus pesé que la politique des exportateurs : « la révision à la baisse de la part de l'Opep concernant la demande mondiale de pétrole ne semble pas avoir pesé. L'organisation anticipe désormais une baisse de la demande en brut de 9,06 millions de barils par jour en 2020, contre un recul prévisionnel de 8,95 millions précédemment. La reprise attendue pour l'an prochain est également menacée par les nombreuses incertitudes autour de l'épidémie de covid-19 » conclue le site économique. Oubliant que même une autre crise avec des confinement, n’empêcheront pas le pétrole de rester au cœur des équilibres mondiaux.







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